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samedi 26 décembre 2009

Le Temple


Y a-t-il un lieu sur notre terre où Nos Dieux, L’UN [IHVH], est avec nous ? Oui, dans le Temple.

Mais le Temple n’a-t-il pas été détruit en l’an soixante dix par les romains et jamais reconstruit ? Tout dépend de son point de vue.

Car le Temple est la demeure de Nos Dieux, L’UN [IHVH], sur notre terre. Un endroit où Nos Dieux, L’UN [IHVH], ne se trouve pas n’est pas le Temple. Là où est Nos Dieux, L’UN [IHVH], c’est le Temple.

Un jour du temps, sur notre terre, Jésus le Nazaréen est mort. A sa mort, le rideau du Temple, à Jérusalem, s’est déchiré en deux, de haut en bas. Nos Dieux, L’UN [IHVH], habitait sur notre terre, à Jérusalem, derrière ce rideau. Le rideau se déchire, Nos Dieux, L’UN [IHVH], s’en va. Le Temple de Jérusalem n’est plus le Temple. Le Temple est détruit. Le bâtiment peut bien subsister pour encore un peu de temps, il est vide, ce bâtiment n’est plus le Temple.

Jésus le Nazaréen, le Temple, quel est donc le lien entre les deux ? Le premier meurt, le second n’est plus. Le premier meurt car il a été condamné à mort. Condamné à mort par les Romains, car livré aux Romains par les prêtres… du Temple. Prêtres du Temple livrant Jésus pour blasphème. Nous l’avons entendu dire : « Je détruirai ce Temple fait de main d’homme, et en trois jours j’en bâtirai un autre, non fait de main d’homme. » Faux témoignage porté contre Jésus devant les prêtres du Temple. Jésus a dit : « Détruisez ce Temple et, en trois jours, je le relèverai. » Voilà donc le lien entre Jésus le Nazaréen et le Temple : le premier est celui qui donne son existence au second. Le second n’existe pas en dehors du premier.

Ils détruisent Jésus. Le Temple est détruit.
En trois jours, Jésus se relève d’entre les morts, le Temple est relevé.

Mais où est donc ce Temple ? Quand Jésus meurt, le rideau du Temple de Jérusalem se déchire. Quand Jésus se relève, le rideau se refait-il ? Non. Jésus se relève, le Temple est relevé, mais l’ancien Temple de Jérusalem ne reste qu’une coquille vide. Alors où est-il ce Temple ?

Là où Nos Dieux, L’UN [IHVH], habite sur notre Terre. Où peut-il bien habiter dans notre monde ? Dans le Corps et le Sang de Nos Seigneurs, Jésus Christ [IHVH].

Et nous tous, qui avons la grâce de recevoir ce Corps, nous devenons le Temple. Voilà, la merveille de Nos Dieux, L’UN [IHVH] : de nos corps perdu loin de Lui, Il en fait le Temple, le lieu où Il habite. De même qu’il n’y a qu’un seul Corps, il y a un seul Temple. Nous tous qui communions à ce Corps, nous formons le Temple ensemble.

Comment être un Temple digne de Lui ? En nous offrant à Lui dans la foi. En recevant le Corps de Nos Seigneurs, Jésus Christ [IHVH], je m’offre à Lui en disant : « Nos Dieux, L’UN [IHVH], fais-Toi une maison digne de Toi. Que Ta Parole créatrice parle pour faire de moi une pierre du Temple au service de ta gloire. Et que nous tous qui communions au Corps de Nos Seigneurs, Jésus Christ [IHVH], formions le Temple que Tu veux afin qu’il soit pour Toi un instrument efficace qui attire à Toi tout les hommes. Je crois, Nos Dieux, L’UN [IHVH], Tu peux transformer tout le genre humain en un Temple digne de Toi, exultant dans ton adoration avec toute la création visible et invisible. »



vendredi 27 novembre 2009

Croire en Dieux

LA question de croire en Dieux est plus une question d'identité sur qui est Dieux plutôt que de savoir s'il existe un ou des dieux. En effet, le fait qu'il existe un ou des dieux se démontre en quelques minutes.

Quelle est la caractéristique d'un dieu ? C'est de ne pas avoir été créé. Tout ce qui a été créé n'est pas dieu, et tout ce qui est incréé est dieu.

1) Nous allons démontrer que être incréé <=> exister depuis toujours.

a. Démontrons le sens direct par l'absurde: supposons qu'il existe en un temps t1 où une chose incréée n'existe pas encore et un temps t2 > t1 où cette chose incréée existe, alors il a fallu qu'elle voit le jour (donc qu'elle soit créée) dans l'intervalle [t1, t2]. Comme cette chose a été créée, elle ne peut pas être incréée à la fois.

b. Démontrons le sens retour. Nous allons le démontrer en démontrant la contraposée : être créé => ne pas exister depuis toujours. Une chose créée à une date t de venue au jour. Pout tout instant t' < t, cette chose n'existe pas encore.

2) Nous allons nous intéresser à l'enchaînement des relations de cause à effet qui ont permis d'aboutir au monde tel que nous le connaissons. Soit P l'ensemble des phénomènes qui ont permis d'aboutir au monde tel que nous le connaissons. A chaque phénomène p pris dans P, on associe l'ensemble P1 des phénomènes différents de p qui ont permis d'aboutir à p. On dit qu'on connaît la cause d'une phénomène p, si son ensemble P1 associé est non vide. On dit qu'on ne connaît pas la cause d'un phénomène p, si son ensemble P1 associé est vide. Soit Q le sous-ensemble de P qui regroupe les phénomènes dont on connaît la cause. Nous allons nous intéresser à la construction de ce sous-ensemble Q. Pour entrer dans Q, un phénomène ne doit contenir dans son P1 associé que des phénomènes qui appartiennent déjà à Q.

Essayons de trouver le premier phénomène à mettre dans Q. Le problème c'est qu'on ne peut pas. En effet, pour faire entrer un phénomène p dans Q, il faut mettre dans l'ensemble P1 associé à p au moins un phénomène q qui appartient déjà à Q. Or au début Q est vide. Pourtant, notre monde existe. La seule façon de s'en sortir, c'est de considérer qu'il y a au moins un phénomène qui appartient d'emblée à Q, c'est-à-dire un phénomène qui existe depuis toujours. Or nous avons vu en préambule que exister depuis toujours <=> être incréé.

En conséquence, il existe au moins une chose incréé. Comme tout ce qui est incréé est dieu, il existe au moins un dieu.

La question de croire en Dieux est donc surtout la question de qui est Dieux ? Sont-ils plusieurs ? Est-ce seulement un grand horloger ? Est-il bon ou méchant ?....

vendredi 20 novembre 2009

Trinité : élucubration chrétienne au pays du monothéisme ?

Je ne pense pas. A l'image de Monsieur Jourdain qui disait de la prose sans le savoir, il y en a qui prient un Dieu trine sans le savoir. Ouvrons notre Bible à la première page, première ligne pour le voir :

Entête Dieux créait les ciels et la terre,
la terre était tohu-et-bohu,
une ténèbre sur les faces de l'abîme,
mais le souffle de Dieux planait sur les faces des eaux.
Dieux dit : "Une lumière sera."
(Traduction d'André Chouraqui)

Nous avons un Dieux qui est à la fois Créateur, Soufle et Parole et ce texte n'est pas que chrétien.

vendredi 13 novembre 2009

Analogie

La Trinité, voilà un grand mystère. Croire en un seul Dieux en trois personnes. Certains nous accusent de malhonnêteté en disant cela.

Ce que je vais dire est très en-dessous du mystère, mais au début cela m'a aidé à entrevoir qu'il n'y avait pas incompatibilité entre croire en un seul Dieux et croire que ce Dieux se retrouve totalement dans trois personnes distinctes, totalement dans chacune de ces personnes prises une à une, mais sans qu'aucune de ces personnes ne réalise la totalité de Dieux s'il lui manque les deux autres.

Pour cela, j'utiliserais l'analogie du phénomène de la lumière. Longtemps, les savants se sont demandés si la lumière était un phénomène corpusculaire ou un phénomène ondulatoire. Les deux phénomène étant contradictoire. C'est soit l'un, soit l'autre. La question était de savoir si la lumière était un flux de particules (phénomène corpusculaire, théorie d'Isaac Newton) ou une onde se propageant dans l'espace (phénomène ondulatoire, théorie de Christiaan Huygens). Les deux théories étant incompatible car une particule est un "objet" et donc n'est pas une onde qui est une "propagation d'énergie".

Or en fait, après de nombreux travaux, menés en particuliers par Albert Einstein et Louis de Broglie, il est apparu que la lumière était les deux à la fois. Attention, la conclusion des travaux n'est pas de dire que la lumière est à la fois un flux de particules (les photons) voyageant avec une onde (de nature electro-magnétique). La conclusion est de dire que la lumière est totalement un flux de photons, mais c'est aussi totalement une onde electro-magnétique. Ce n'est pas l'addition d'un phénomène corpusculaire et d'une phénomène ondulatoire. C'est totalement l'un, mais aussi totalement l'autre. Mais aucun des deux phénomènes pris sans considérer son vis-à-vis ne décrit totalement le phénomène lumineux. Pourtant, il n'y a bien qu'un seul phénomène le phénomène lumineux, un seul phénomène présent en deux natures distinctes et même contradictoires.

mercredi 11 novembre 2009

Qui veut un prêtre ?

Certains attendent de Dieux qu'Il leur donne un Roi. Que grâce à ce Roi, ils obtiennent honneur, gloire, puissance, richesse, prestige pour tous les jours de leur vie.

D'autres disent que Dieux leur a donné un Prophète. Grâce à ce Prophète, ils obtiennent connaissance, sagesse, droiture, justice pour tous les jours de leur vie.

Mais qui donc se soucie de trouver le Prêtre ? Celui grâce auquel , il est possible d'offrir sa vie, ses joies, ses peines, ses douleurs, ses péchés et sa mort à Dieux.

Réclamer d'être le plus fort,
réclamer d'être le plus savant,
mais quel est celui qui veut offrir avant de réclamer ?

O Jésus,
vous le vrai Prêtre de Dieux,
vous le vrai Prophète de Dieux,
vous le vrai Roi de Dieux,

faites de nous une éternelle offrande à Dieux.

vendredi 30 octobre 2009

Action et réaction

Marie a été conçue immaculée afin que le fruit de ses entrailles, le Verbe incarné puisse arriver à parfaite maturation. C'est l'action.

La réaction c'est que ce fruit parfaitement mûr reçu dans nos propres entrailles nous conduit à l'état de pureté de Marie.

mardi 27 octobre 2009

Comment je vis la communion au Corps du Seigneur

A chaque fois que je m'apprête à communier, mon ange gardien est envoyé par Dieux dans le lieu où vient d'être célébrée la messe, à moi, Ludovic, pécheur selon la loi de Dieux. Il entre et me dit : "Réjouis-toi, comblé de grâce, le Seigneur est avec toi." A cette parole je suis troublé, j'ai peur, je ne la mérite pas, et je me demande ce qui va suivre. Et l'ange me dit : "Sois sans crainte, Ludovic ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieux. Voici que tu vas recevoir dans ton sein le Corps de celui qui a pour Nom Jésus. Il est grand, et est appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieux lui a donné le trône de David, son père ; il règne sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n'aura pas de fin." Mais je dis à l'ange : "Comment cela sera-t-il, puisque je suis pécheur ?" L'ange me répond : "L' Esprit Saint vient sur toi, et la puissance du Très-Haut te prend sous son ombre ; c'est pourquoi l'être saint que tu vas recevoir est appelé Fils de Dieux. Et voici que tous les chrétiens qui ont communié, qui communient ou qui communieront, tes frères, ont reçus, reçoivent ou recevront, eux aussi, dans leur sein ce Corps, eux qu'on considère indignes de prononcer les discours qu'ils prononcent ; car rien n'est impossible à Dieu." Je dis alors : "Je suis le serviteur du Seigneur ; qu'il m'advienne selon ta parole !" Et l'ange me quitte.

dimanche 4 octobre 2009

Libres propos sur Marc 10, 2-16

Texte (traduction utilisée pour la liturgie célébrée en français dans les Eglises en communion avec l'Eglise de Rome) :

Un jour, des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient : "Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ?" Jésus dit : "Que vous a prescrit Moïse ?" Ils lui répondirent : "Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d'établir un acte de répudiation." Jésus répliqua : "C'est en raison de votre endurcissement qu'il a formulé cette loi. Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme. A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu'un. Donc, ce que Dieux a uni, que l'homme ne le sépare pas !" De retour à la maison, les disciples l'interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur répond : "Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d'adultère envers elle. Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d'adultère." On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartaient vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : "Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieux est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : Celui qui n'accueille pas le royaume de Dieux à la manière d'un enfant, n'y entrera pas." Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

Humble inspiration du texte :

Il est possible de découper le texte en 2 partie :
Première partie : avec les pharisiens.
Seconde partie : avec les disciples en privé - Commence à "De retour à la maison..."

Examinons la première partie : Elle est composée d'un mouvement Pharisiens -> Jésus <- Pharisiens -> Jésus. En effet, les Pharisiens posent une question à Jésus. Jésus y répond par une autre question. Les pharisiens y répondent, ils font un retour à Jésus. Cela place la question de Jésus en position centrale. D'ailleurs Marc répète les même termes pour la question et pour la réponse des pharisiens ("permis de renvoyer sa femme"). Cette construction en A B A' signifie que l'important du message se trouve en B. Il faut s'intéresser à cela pour bien pénétrer le texte. Ainsi, de mon point de vue, le point essentiel pour bien comprendre la suite est cette question de Jésus : "Que vous a prescrit Moïse ?" Pour moi, l'essentiel de ce qui est traité dans ce texte, bien au-delà d'une simple question sur le mariage, c'est une question sur la Loi laissée par Moïse. Jésus va devoir prendre position à propos de la validité de la Loi de Moïse. Tout l'enjeu est là. D'ailleurs le texte le laisse supposer dès le début : les pharisiens interrogent Jésus "pour le mettre à l'épreuve". Si la question ne concernait que le mariage, il n'y aurait pas d'épreuve. Or le but des pharisiens est bien de coincer Jésus : soit il s'en tient à la Loi de Moïse, mais alors il est obligé d'admettre qu'il a eu tort d'agir comme il a agit envers les prostitués ou les femmes accusés d'adultère et dont ils prenaient la défense, il est obligé de discréditer lui-même. Ce qui écarte Jésus de leur route car il n'est plus crédible. Soit il ne s'en tient pas à loi de Moïse et dans ce cas, on peut dire ouvertement à l'opinion que cette homme là n'est pas Juif fidèle, que ce ne peut pas être lui le sauveur tant attendu. Au contraire, ce serait même un élément subversif qu'il convient d'éliminer si on souhaite un aide de Dieux. Voilà à mon sens l'enjeu de ce passage.

Comment Jésus réagit face à cette situation ? Que dit-il ? "C'est en raison de votre endurcissement qu'il a formulé cette loi." Puis, il fait référence au second récit de la création contenu dans le livre de la Génèse. Il fait ainsi mémoire de la volonté initiale de Dieux lorsqu'il a voulu créé l'humanité. Sa volonté étant symbolisée, dans notre contexte, par cette phrase que l'on trouve dans le récit de la création : "Tous deux ne feront plus qu'un." Cela ne signifie pas que la volonté de Dieux soit essentiellement que l'homme et le femme ne fassent qu'un. La volonté de Dieux est infinie est aucun humain à l'esprit fini ne peut la saisir en globalité. Je dis juste que cette phrase sert de symbole pour représenter le volonté de Dieux, un peu à la manière de la variable Pi qui sert à représenter une grandeur mathématique inexprimable de manière exacte autrement qu'en l'habillant d'une lettre. Et Jésus termine en concluant, "ce que Dieux a uni que l'homme ne le sépare pas." Sachant que l'union dont il est question, symbolise on l'a vu la volonté de Dieux, Jésus dit, selon mon interprétation : "ce que Dieux a voulu, que l'homme n'aille pas contre."

Ainsi, si je traduis, Jésus répond aux Pharisiens en leur disant : "Si la loi dit telle ou telle chose, c'est à cause de la façon dont vous pensez, vous pour qui elle a était faites. Or Dieux a sa propre volonté et ce qui compte c'est de ne pas aller à son encontre." Jésus se sort du piège en disant que l'étalon qui sert de savoir si une conduite est bien ou pas, est la conformité à la volonté de Dieux. Il n'a ni renié ses actions, ni rejeté la loi de Moïse. Et personne ne peut le contredire car qui oserait dire qu'il connaît la volonté de Dieux ? Or cette façon de dire les choses de la part de Jésus révèle des choses plus grandes encore par le simple fait de ce qu'elle implique logiquement. Et c'est tout l'objet de la deuxième partie du texte d'amener cette implication logique.


La deuxième partie du texte se passe à la maison avec les disciples. Il est dit que "les disciples interrogeaient de nouveau Jésus sur cette question". Sont-ils sourds ? Que veulent-ils savoir de plus ? Le texte ne le dit pas. Cela signifie que les précisions supplémentaires qu'ils souhaitent recueillir ne sont pas importantes. Ce qui importe, c'est qu'ils sont en interrogation. Dans le texte, le disciple peut représenter le lecteur qui désire sincèrement suivre les enseignements de Jésus. Je pense qu'une façon de voir cette interrogation des disciples serait de se laisser nous aussi interroger par la réponse de Jésus. Dans la première partie, Jésus a dit : "Certes, il y a la Loi sur laquelle nous nous appuyons. Mais, ce qui importe c'est de suivre la volonté de Dieux". Or pour les Juifs, la Loi exprime la volonté de Dieux. En suivant la Loi de Moïse, le Juif pratiquant croit qu'il fait la volonté de Dieux. La Loi n'a-t-elle pas été dictée par Dieu à Moïse ? Or Jésus mets côte à côte, sans liaison apparente le Loi de Moïse et la volonté de Dieux. Jésus ne dit pas que la Loi de Moïse ne vaut rien, qu'il ne faut pas la respecter. Il mets la Loi de Moïse d'un côté et la volonté de Dieux de l'autre. Il ne les oppose pas. Il les sépare. Un peu comme on sépare aujourd'hui de façon naturelle la loi de la république et les règles des différentes religions. Dans la première partie, Jésus a opéré quelque chose d'absolument inouï : il a opéré si je puis dire "la séparation de l'Eglise et de l'Etat". Voilà qui laisse perplexe ! Le terme interrogation est finalement trop faible. Pour un Juif fidèle qu'était un disciple de Jésus, ces propos ont dû les laisser sur le cul. Tout est bouleversé. Si la Loi de Moïse est renvoyé au statut de loi étatique que suivre ? Je crois que nous pouvons difficilement saisir le niveau de perplexité dans lequel plonge les propos de Jésus. Pour les Juifs, la Loi de Moïse est tout. La suivre leur assure de plaire à Dieux et donc d'avoir son aide tous les jours de la vie. Cela leur assure la vie éternelle avec Lui pour ceux qui croient en la résurrection. Tout simplement parce qu'en suivant la Loi on pense suivre la volonté de Dieux. Or si le lien entre la Loi et la volonté de Dieux est coupé, que suivre ? Quelle est la volonté de Dieux ?

Le texte n'y répond pas, mais il donne une indication. "Le Royaume de Dieux" est une expression bien énigmatique et difficile à saisir. Dans le contexte de ce passage, je pense que l'aspect qui importe de l'expression est qu'il est possible de voir "le Royaume de Dieux" comme le "lieu" où sa volonté est respectée. Et que dit Jésus à propos du "lieu" où la volonté de Dieux est respecté. Il dit qu'il est "à ceux qui ressemblent aux enfants" et que si quelqu'un ne l'accueille pas à la manière d'un enfant, il n'y entre pas. Ainsi pour entrer dans la volonté de Dieux, il faut l'accueillir comme un enfant. Qu'est-ce à dire ?

Là aussi, il y a beaucoup de réponse possibles selon la sensibilité et le vécu de chacun. Pour ma part, au moment où j'écris ces lignes, je retiens que l'enfant est celui qui n'a pas de préjugé, il est vierge vis-à-vis de quoi penser du fonctionnement du monde. Il le prend comme il vient sans crainte. Il ne se sent pas écraser par quelque chose qui le dépasse, cela ne lui vient même pas à l'idée d'imaginer autre chose. Ainsi, je crois que Jésus nous invite à considérer la volonté de Dieux comme quelque chose qui nous dépasse totalement. Ou plus exactement, celui qui dirais : "Ca y est, j'ai compris la volonté de Dieux" ne se situerais plus comme un enfant vis-à-vis de celle-ci et à coup sûr n'y serais pas d'après ce texte. Pourquoi cela ?

Peut-être parce qu'un tel homme se mets à réduire Dieux à des règles finis ce qui empêche la grâce divine d'agir complètement. Un tel homme se mets sur un pied d'égalité avec Dieux, il entre dans une relation commerciale : "Mon Dieux regarde j'ai respecté l'article Ier, l'article IInd etc...", tu me dois bien ça. Or, Satan qui ne rôde jamais bien loin, finira par faire trébucher cet homme. Il finira par ce sentir coupable, à croire qu'il ne mérite pas les faveurs de Dieux et comme il nous est fait selon notre foi, cet homme connaîtra le malheur car il sera persuader qu'il le mérite.

Or l'homme qui se place comme un enfant sait qu'il n'a aucun moyen de savoir s'il fait la volonté de Dieux ou pas. Ainsi, tout ce qu'il reçoit, il sait que c'est un cadeau. Pour lui les faveurs de Dieux ne sont pas un dû, mais un don. Un tel homme ne pourra jamais être persuadé qu'il ne mérite plus de recevoir les dons de Dieux puisque quoiqu'il fasse il ne considère pas qu'il les méritent.

Béni soit-tu Seigneur Dieux, de combler tout ceux qui compte sur toi au seul motif qu'ils comptent sur toi.

samedi 5 septembre 2009

Peux-t-on croire au pied de la lettre qu'une vierge peut enfanter ?

Le dogme de la virginité perpétuelle de Marie est peut-être celui auquel il est le plus difficile d'adhérer tant pour les chrétiens que pour les non-chrétiens.

Personnellement, ce dogme m'a fait posé beaucoup de questions. J'ai souvent été tenté, comme beaucoup de chrétiens (et même des théologiens), de considérer que ceux qui importait dans le dogme de la virginité de Marie c'était l'esprit de la portée de cette considération et non le fait réel. Que cela était vrai en esprit, donc que c'était vrai tout court puisque c'est cela importe. Et ainsi, je me serait retrouver dans la situation confortable de dire je crois que Jésus est né d'une vierge (ouf, je ne contredis pas les dogmes de mon Eglise) tout en étant pas déranger par le côté fou de la chose depuis que la biologie nous a expliqué en détail le processus de la pro-création. Or, je le souligne, je pense que cette façon de pensée relève de la tentation. Si on est un minimum honnête, on y crois ou on y crois pas.

Qu'ai-je fais durant tout le temps où j'étais mal à l'aise avec ce dogme ? J'ai considéré que même si je ne le comprenais je devais l'accepter. Que même si cela heurtait ma raison, je devais croire. Mais je ne suis pas fou. Je l'ai fait pour une raison précise. Cette raison c'est que j'ai la preuve que Marie est apparu à Bernadette Soubirou à Lourdes. Cette preuve la voici : milieu du XVIIIième siècle, dans les Hautes-Pyrénées, au bout du monde, une pauvre fille illettrée dit à son curé qu'elle a vu une femme, très belle, qui récite son chapelet et qui demande qu'on vienne en procession pour prier pour les pécheurs à l'endroit de l'apparition. Le curé ne la croit pas. Bernadette lui répond qu'elle n'est pas chargée de lui faire croire, mais de lui le dire. Le curé rétorque qu'lui faut un signe. C'était l'hiver. On est en pleine montagne ne l'oublions pas. Il lui dit : "Demande à la dame de faire fleurir le rosier et alors je te croirais. Sinon je ne te crois pas." Bernadette est retourné voir la Dame. La Dame n'a pas fait fleurir le rosier. Mais elle a dit à Bernadette : "Que soy era Immaculada Councepciou". Le curé a cru et moi j'ai ma preuve.

Pourquoi ? La Dame s'est adressé à Bernadette dans son patois. Elle a dit : "Je suis l'Immaculée Conception." Le dogme de l'immaculée conception venait d'être promulgué par le pape quelques années auparavant seulement. Comment voulez-vous que cette pauvresse illettrée invente une chose pareille ? Combien d'entre-nous connaisse réellement ce que signifie ce dogme de l'Immaculée Conception (à ne pas confondre avec celui de la Virginité perpétuelle de Marie comme le font beaucoup) ? Comment aurait-elle pu être au fait des dernières publications papales faites en latin, alors qu'avant d'avoir vu la Dame, elle ne savait pas faire son signe de croix puisque c'est la Dame qui lui a appris ? Juste pour cette phrase "Que soy era Immaculada Councepciou", rapportée par Bernadette, (et le fait que ce soit Bernadette qui la rapporte est le plus important) je dis que j'ai la preuve en mon âme et conscience que Marie est apparue à Bernadette Soubirou à Lourdes, il y a 151 ans.

Venons-en, maintenant au contenu du message. Par sa parole, Marie a authentifié qu'elle agréait le dogme de l'Immaculée Conception. Qu'il était donc vraie. Je ne peux pas penser que si le dogme de la virginité perpétuelle de Marie, dogme aussi important que celui de l'Immaculée Conception, était faux, elle n'aurait pas trouver un moyen de le démentir. Marie ne l'a jamais fait. Voilà pourquoi, même si ma raison était mal à l'aise avec ce dogme de la virginité perpétuelle, je devais l'accepter, même si j'en étais choqué. Je l'ai fait sur la base que Marie sait très bien donner son agrément pour un dogme la concernant et que l'absence de désagrément de sa part à propos de sa virginité fait qu'elle doit être vraie. Au pied de la lettre, en toute vérité, sans recourir à un montage tordu sur la primauté de l'esprit des choses par rapport à leur réalité, montage qui n'est qu'hypocrisie. D'ailleurs, entre nous, je trouve que considérer que l'esprit des choses est plus important que le fait réel est faire une énorme injure à l'Incarnation de Notre Seigneur. Est-ce donc que les souffrances qu'il a accepté d'endosser dans son corps d'homme ne compte pour rien ? Est-ce donc qu'au moment de l'eucharistie, il ne s'agit pas réellement du Corps et du Sang du Seigneur qui nous sont donnés ?

Je suis heureux d'avoir cru même si je ne comprenais pas. Car un jour, ce dogme s'est éclairé pour moi. Et j'en suis heureux car sa compréhension m'a apporté, je ne peux le décrie : un tel émerveillement, une telle joie, je ne sais le dire. Quand j'y pense fortement comme en ce moment où j'écris, j'ai mon corps qui est comme tout électrisé et je suis heureux. Mais attention, je ne suis pas excité. Je jubile et je me sens en paix en même temps. Je sais que je vis un moment de grâce.

Cet éclaircissement est venu alors que je lisais le livre Croire - Invitation à la fois catholique pour les femmes et les hommes du XXIieme siècle de Bernard Sesbouë. Je lisais le chapitre auquel il est justement question de la virginité de Marie. Et là, l'élement qui faisait obstacle pour que j'accueille ce dogme fut levé. Et cet élément me fut donné par Bernard Sesbouë, béni soit-il. Cet élément le voici : la conception de Jésus n'est pas une histoire de procréation. Ce qui me faisait obstacle était : comment un ovule peut évoluer en un vrai corps humain sans spermatozoïde ? Or, cette question relève de la procréation. Or, si on prend conscience que l'Incarnation de Dieux ne relève pas de la procréation, cet obstacle disparaît. Croire qu'une fois qu'il fut enseveli, le Corps de Jésus a disparu du tombeau - pour devenir le Corps glorieux d'un homme qui s'est relevé d'entre les morts - semble plus facile à croire qu'un homme peut naître d'une vierge. Or, il s'agit exactement de la même chose. Le Corps de Jésus a commencé sa vie terrestre en apparaissant dans l'utérus de la Vierge Marie et il l'a terminé en disparaissant d'un tombeau. Comme tout homme, Jésus a commencé sa vie dans un utérus et l'a terminé dans un tombeau. Mais, à la différence d'une créature, il n'a pas été créé. C'est bien cela qui lui confère son statut divin. C'est la caractéristique de Dieux d'être non créé, mais d'avoir toujours existé. Dieux s'est incarné en choisissant Marie comme Mère porteuse et il s'est donné un corps, (il s'est incarné) et la fait débuter sa vie en apparaissant dans l'utérus de la Vierge Marie. Attention, je suis contre la légalisation des mères porteuses. La différence fondamentale entre les mères porteuses et Marie est que dans le cas de Marie, l'homme à naître a choisi de prendre Marie comme Mère porteuse. Ce n'est pas le cas des mères porteuses où le bébé ne demande rien, le bébé ne demande pas d'avoir une mère biologique différente de sa mère demandeuse de bébé avec toutes les souffrances inévitablement engendrées. Et Dieux n'a pas choisi au hasard. Pour s'incarner, il a choisi sa créature avant même qu'elle fut conçue. Il l'a protégé du péché au moment de sa conception, c'est pour cela qu'il s'agit d'une Immaculée Conception. Ainsi, Marie est devenue une créature nouvelle, un nouveau point de départ pour l'humanité, une Eve nouvelle. Et c'est dans l'utérus de cette Eve nouvelle, que Dieux a choisi d'apparaître, de s'incarner. Cette Eve nouvelle, ne peut qu'enfanter une humanité nouvelle qui ne vis plus sous l'esclavage du péché et des conséquences de celui-ci. C'est ainsi, que Dieux incarné et sortie du sein d'Eve nouvelle joue le rôle d'un nouvel Adam. Ce nouvel Adam propose à qui le souhaite parmi les créatures du lignage du vieil Adam d'intégrer cette nouvelle lignée des créatures toutes pures de Dieux. De part sa conception immaculée, Marie ne peut pas donner d'enfant appartenant à l'ancien lignage. Voilà pourquoi les deux dogmes, celui de l'Immaculée Conception et celui de la virginité perpétuelle de Marie sont étroitement liés. Mais toutes ces conclusions ne peuvent être tirées que si on croit dans les faits réels et non uniquement par construction intellectuelle que Dieux s'est incarné et a commencé sa vie incarnée dans l'utérus de Marie.

Je terminerais en posant la question : peut-on dire que Jésus est Dieux si et seulement si Marie est vierge dans les faits réels ?

Prouvons par l'absurde le premier sens de l'équivalence. Si Marie n'est pas vierge dans les faits réels, alors il y a eu procréation. S'il y au procréation, son enfant est une créature. Si c'est une créature, ce n'est pas Dieux. Pour résumer Marie n'est pas vierge dans les faits réels => Jésus n'est pas Dieux. J'en tire la contraposée : Jésus est Dieux => Marie est vierge dans les faits réels.

Reste à prouver l'autre sens de l'équivalence : Marie est vierge dans les faits réels => Jésus est Dieux. Et c'est là qu'intervient ce qui me faisait obstacle et qui fait obstacle à beaucoup y compris à de nombreux chrétiens. Comment un ovule seul peut développer la vie sans spermatozoïde ? Pour ma part, je ne crois pas que cela soit possible => si une vierge enfante c'est que l'enfant qui naît n'a jamais été créé mais a toujours existé et donc que c'est Dieux. Je prouve l'autre sens de l'quivalence en faisant l'hypothèse qu'un ovule seul ne peut se développer la vie sans spermatozoïde.

Ainsi et ce sera ma conclusion, si on fait l'hypothèse qu'un ovule seul ne peut développer la vie sans spermatozoïde alors il y a équivalence entre dire Jésus est Dieux et Marie est vierge dans les faits réels. Et donc la question de la virginité dans les faits de Marie n'est pas secondaire puisqu'elle est du même niveau que la question de la divinité de Jésus. Les deux choses sont deux points de vue différents de la même réalité. Voilà sans doute pourquoi mon adhésion totale à ce dogme de la virginité perpétuelle de Marie me remplie de tant de joie : grâce à ces deux perspectives, j'ai la vue en relief sur le mystère de l'Incarnation. Ce qui ne veut pas dire que le comprends, au contraire, mais je sais encore plus qu'il y a du sens dans la vie et cela fait que j'ai confiance.