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Bon grain et ivraie
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mardi 29 novembre 2011

Pensée

Les moines sont pauvres mais vivent dans l'abondance,
Ils sont chastes mais exultent en tout temps,
Ils obéissent mais sont libres.

Pensée

Les saints n'ont pas eu accès au royaume de Dieux pour avoir réaliser de grandes œuvres,
mais ils ont réalisé de grandes œuvres pour avoir accéder au royaume de Dieux.

dimanche 27 novembre 2011

Haïku

Christ mis en croix
Car les grands étaient jaloux
De l'humble au succès

mardi 1 novembre 2011

Haïku

Bon grain et ivraie
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dimanche 11 septembre 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 14

Cher ami lecteur de ce blog,


Vous allez peut-être me dire que le dialogue que j'ai mené avec l'homme qui voulait être heureux n'est pas réaliste. En particulier, que jamais il ne pourra conclure comme je l'ai conclu. Si c'est le cas, je vous répondrais que non seulement il est réaliste, mais en plus qu'il est réel. En effet, cet homme qui voulait être heureux : c'est moi ! Les commentaires faits n'était pas des commentaires imaginés différents de ceux que j'aurais fait pour pouvoir mieux les contrer. Qui peut dire qu'il pense mieux que l'autre ? Non, ces commentaires reflètent exactement ma pensée en ce septième jour de la vingt-troisième semaine du temps ordinaire de l'année 2011, jour de mémoire facultative de la Bienheureuse Vierge Marie, comme tous les samedis du temps ordinaire où il n'y a pas de mémoire obligatoire, selon une tradition qui honore la foi et l’espérance sans défaut de la Vierge Marie le samedi Saint. Qui peut dire que ses pensées n'évolueront pas ?

Et pourtant je ne vous ai pas menti. Car je suis bien l'homme qui voulait être heureux ! Pas celui du roman, non. Le vrai. Un vrai homme en chair et en os et qui voulait être heureux pour de vrai. Et, c'est vrai, j'ai trouvé mon plus grand bonheur en pratiquant cette prière perpétuelle : "J'adore Dieu seul et je L'aime plus que tout."

Sa pratique par contre, ne m'est pas venu par la lecture des textes tel qu'elle est proposée dans ce dialogue. Elle a commencé à me venir l'hiver 2007. En ce temps-là, je me servais de Dieu comme un instrument selon la loi "Il nous est fait selon notre foi" comme cela a largement été développé sur ce blog. Je m'en servais tellement, que tout excité à ce que je pourrais obtenir, il arrivait que je n'arrivais plus à me contenir et à ce que mentalement j'entretienne dans mon esprit des paroles blasphématoires. Ces paroles était non voulu et me remplissait de tristesse, mais je ne pouvais pas les contenir. Alors au cours d'une messe de l'hiver 2007 ( en février je crois ) , il m'est "venu l'idée" de ne plus entretenir dans mon esprit que cette phrase : "j'adore Dieu seul et je L'aime plus que tout." Et tant pis pour toutes les autres pensées qui me permettaient qu'il me soit fait selon ma foi.

Au bout d'une semaine, j'ai connu une joie qui a dépassé tout ce que j'avais pu imaginé et que je n'avais jamais connue. Certes, cette joie était aidée par le fait que pour avril, mon épouse et moi attendions la naissance de notre premier enfant. Mais, les parents savent bien qu'attendre un enfant n'est pas forcément source d'une si grande joie que cela : certes, on est heureux, mais c'est aussi beaucoup d'angoisses et de tensions nerveuses - au moins pour certains caractères anxieux dont je fais parti -. Je sais que cette joie allait au-delà de cet évènement. Je n'ai pas ressenti la même chose pour la naissance de mes autres enfants où je ne pratiquais plus cette prière perpétuelle.

Comment ai-je arrêté et pourquoi ? Je ne l'ai pas fait exprès. J'ai arrêté une semaine après la naissance de mon fils. Peut-être qu’inconsciemment cette prière était entretenue par une forte angoisse d'avant la naissance et que tout s'étant bien passé elle s'est arrêtée. Ce que je vois sur le plan conscient, c'est que l'arrivée d'un enfant rempli l'espace mental. En bien et en peur. Mais ça le rempli. En tout cas, je n'arrivais plus à fixer mon attention sur cette phrase "J'adore Dieu seul et je L'aime plus que tout." Je suis retourné à l'état d'avant. Je connaissais les joies d'avant. Des nouvelles même. La joie d'être père. Mais il manquait quelque chose d'essentiel à ses joies. Ce quelque chose que je vivais quand je pratiquais ma prière perpétuelle. C'est un peu comme si le fait de pratiquer cette prière donnait un supplément de grâce qui illumine tout et le rend plus vivant. Maintenant, je me dis que si j'avais pratiqué cette prière perpétuelle à cette époque, j'aurais connu une joie plus grande qu'en attendant la naissance. Mais, ayant perdu cette grâce, tout devenait pâle.

En janvier 2008, je me suis remis à prier comme je le faisais avant de pratiquer la prière perpétuelle. Je me disais que finalement, cette prière perpétuelle était un leurre. Un truc pour entretenir une excitation mentale - et il est vrai que lorsque je la pratiquais j'avais beaucoup de migraines -. Et donc, j'entretenais à nouveau des pensées pour obtenir par la force de ma foi ce que je voulais.

En février 2008, 150 ans des apparitions de la Marie à Bernadette à la grotte de Massabielle. A Montauban, il y a vers l'évêché une reconstitution de la grotte. Une cérémonie a eu lieu à cet endroit pour le 150ième anniversaire des apparitions. J'en ressort avec une intuition très forte : il faut que j'abandonne ma prière utilitaire pour revenir à ma prière perpétuelle. Je refuse de suivre cette intuition. Je prie très fort pour obtenir une promotion professionnelle.

Les années 2008 à 2010 vont se voir marquer par une augmentation de la pression de mon milieu professionnel. A certains moments, je vis des situations particulièrement dures qui m'affectaient psychiquement. Heureusement que les naissances de mes deux autres enfants ont égayé ces années durant lesquelles j'ai été plusieurs fois au bord de la dépression. L'été 2009 a été particulièrement dur. Là, j'ai fait sincèrement acte de repentance. J'ai reconnu que je n'aurais pas dû me comporter comme je m'étais comporté en février 2008 et j'ai demandé à Dieu la grâce de pouvoir L'adorer Lui seul et de L'aimer plus que tout. Toutefois, la pression ambiante fait qu'il était absolument impossible pour moi d'y parvenir.

Février 2011. Dieu me donne la grâce de pouvoir reprendre ma prière perpétuelle. Je reconnais clairement que c'est une grâce car extérieurement, rien n'a changé. Mais "miraculeusement" mon esprit s'est mis "à voler au-dessus" de ce qui lui posait problème. Il était libre pour dire sans cesse "J'adore Dieu seul et je L'aime plus que tout." Il l'est toujours. Cela fait 30 semaines que c'est le cas. Je n'ai pas d'autre désir que celui-là : adorer Dieu seul et L'aimer plus que tout. Du moins, c'est que je demande en long lors de mes prière régulières. Je le demande pour moi et pour chaque être humain. Je demande aussi d'aimer mon prochain comme moi-même puisque c'est le commandement qui lui est semblable. Et le reste de la journée, en condensé en quelque sorte, dès que mon esprit n'est pas occupé ou dès que je m'aperçois qu'il s'égare, je me force à répéter "j'adore Dieu seul et je L'aime plus que tout."

Au bout des ces trente semaines, je peux témoigner que la pratique de cette prière perpétuelle est source d'une bonheur immense, inimaginable.

Par moment, le jour ou la nuit, j'ai des visions qui me saisissent d'une joie immense. Attention, il ne s'agit pas de visions semblable à une apparition. Ce n'est pas que mes yeux voient des choses qu'eux seuls voient. C'est comme une sorte de rêve éveillé. J'ai vu, et je vois quasi tous les jours, que je brûle mais sans que cela me brûle et me fasse du mal. Tantôt cette flamme est uniquement au niveau de ma tête et je suis comme un cierge qu'on allume gratuitement pour rendre gloire à Dieu. Tantôt - le plus souvent d'ailleurs - c'est un véritable feu qui m'enveloppe au dehors et au dedans. Je crois que ce feu me purifie. Avant d'aller à Lourdes ce printemps 2011, ce feu était une véritable fournaise et j'ai vu quelque chose en moi être chauffée à blanc comme on chauffe le métal pour le fondre. Alors que cette partie de moi était en fusion, j'ai vu les impuretés qui la tachaient se détruire sous l'effet de la chaleur. Une nuit, j'ai vu comme un grand vide à l'intérieur de mon corps. Au fond de ce vide, il y avait une mer de lave et un immense serpent semblable à un dragon en train de se tordre de douleur dans la lave.


Je vois aussi de nombreuses autres choses, mais je ne les dirais pas pour ne pas mentir. En effet, ces choses ne se racontent pas sans les dénaturer. Elles se vivent. Au début, j'ai voulu les mettre par écrit à cet endroit. Mais je me rends compte que n'importe comment je les tourne, ce n'est pas la réalité de ce que je v(o)is.

Il n'y a pas que des visions, il y a aussi , mais très rarement et de très loin comme des sons magnifiques. Et un peu plus souvent, mais quand même rarement aussi, une très bonne odeur.

Voilà mon témoignage. Voilà ce que m'apporte cette pratique. Je ne peux pas dire qu'elle vous procurera la même chose, mais ce dont je crois avec fermeté c'est que le fait de vouloir en priorité et par dessus tout adorer Dieu seul et L'aimer plus que tout donne une grâce qui correspond à chacun de nous dans la symphonie d'ensemble que Dieu est en train de composer avec nous tous.

Pater noster, qui es in caelis
Sanctificetur nomen tuum;
Adveniat regnum tuum;
Fiat voluntas tua sicut in caelo et in terra.
Panem nostrum quotidianum da nobis hodie,
et dimitte nobis debita nostra sicut et nos dimittimus debitoribus nostris
et ne nos inducas in tentationem
sed libera nos a malo.
Amen

samedi 10 septembre 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 13

Bonjour,

Beaucoup de choses me viennent à l'esprit en lisant ce texte. D'abord si je continue le parallélisme entre la croix du Christ et les lectures proposées, je proposerais le parallélisme suivant :
1) Joseph vendu comme esclave = Jésus meurt sur la croix
2) Pharaon remet toute son autorité à Joseph = Les force de la mort sont soumises à Jésus
3) Grâce à Joseph, au temps de famine, les fils d'Israël trouvent un refuge en Egypte = Grâce à Jésus, lorsque la vie dans notre monde n'est plus possible, les fils de Dieu (les baptisés ?) trouvent un refuge au séjour des morts. "Ils reposent en paix" comme on dit.
4) L'oppression des hébreux en Egypte et l'élection de Moïse pour faire sortir les hébreux d'Egypte = Le lieu de la mort, même s'il est possible d'y reposer en paix, n'est pas le nouveau monde de Dieu. Ce lieu de la mort appartient à notre vieux monde. Il faut en sortir.
5) Le passage des hébreux à travers la mer rouge derrière Moïse = Jésus ressuscite le troisième jour. Il ouvre un passage depuis le séjour des morts qui mène à une nouvelle vie.
6) Moïse monte sur le Sinaï et y reçoit la loi de Dieu = Depuis le séjour des morts, à la suite de Jésus, on monte jusqu'à Dieu pour y vivre en conformité avec Dieu et en particulier pour L'adorer Lui seul et L'aimer plus que tout. Si c'est ça le monde promis dans lequel ne règne que la bonheur alors cela signifie que pour être heureux il faut viser le fait d'adorer Dieu seul et de L'aimer plus que tout.
7) Moïse annonce qu'il se lèvera un prophète après lui = Moïse annonce le Messie qui sera le pilote de l'exode véritable i.e. le chemin tel que je viens de le décrire. Le Messie est donc Jésus puisque c'est lui qui a emprunté ce chemin. C'est bien lui qui est mort, descendu au séjour des morts et ressuscité.

Pour conclure, je dirais que considérer la croix du Christ comme un échec de développement personnel revient à considérer que le bonheur véritable est possible dans notre monde. Or c'est faux. Certes un certain bonheur est possible. Il peut même être très haut. Mais il n'est pas véritable car la mort est là. Nous le savons tous. Cette réalité de la mort, lorsqu'elle n'est plus occultée, il apparaît que cette croix est une réussite car elle permet de se développer par delà la mort pour atteindre le bonheur qui ni rien ni personne ne pourra enlever à celui qui se laisse développer jusque là.

Toutefois, notre vie vaut le coup d'être vécu. En effet, Jésus n'a pas prôné le suicide collectif à l'instar de certaines sectes. Au contraire : il a guéri des malades. Et si Dieu lui-même nous indique que cette vie vaut le coup d'être vécu, c'est que le vrai bonheur est atteignable à quelque part dès ici-bas. En tout cas, c'est lui seul qui vaut le coup d'être cherché.

En faisant quoi ? Nous avons la réponse dans les textes proposés. Si le but par delà la mort est d'adorer Dieu seul et de L'aimer plus que tout, alors dès maintenant cherchons à le faire, voilà le vrai bonheur. Bien sûr, tant que nous n'aurons pas fait notre exode véritable à la suite de Jésus, nous ne pourrons pas remplir ce but parfaitement. Avez-vous remarquer que les commandements sont au futur et non au présent ? Il s'agit plus de promesses que de commandements. Pour être heureux, il faudrait remplir les commandements de Dieu. Et ça tombe bien ! Nous sommes sûrs que nous serons heureux si nous entrons dans l'alliance que Dieu propose. Car si c'est le cas, il nous promet de remplir ces commandements et donc d'être heureux.

Et moi, j'essaie en permanence, lorsque mon esprit n'est pas occupé, de dire comme prière perpétuelle : "J'adore Dieu seul et je L'aime plus que tout." Le rabâcher n'est pas le faire me direz-vous ? Vous avez raison. Mais à l'image du tournesol qui a force d'être tourner sans relâche vers le soleil fini par lui ressembler, c'est une façon de me tourner avec le moins de relâche possible vers Dieu en espérant finir par Lui ressembler.

mercredi 31 août 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 12

Exode 2, 1Un homme de la maison de Lévi s'en alla prendre pour femme une fille de Lévi.
Exode 2, 2Celle-ci conçut et enfanta un fils. Voyant combien il était beau, elle le dissimula pendant trois mois.
Exode 2, 3Ne pouvant le dissimuler plus longtemps, elle prit pour lui une corbeille de papyrus qu'elle enduisit de bitume et de poix, y plaça l'enfant et la déposa dans les roseaux sur la rive du Fleuve.
Exode 2, 4La sœur de l'enfant se posta à distance pour voir ce qui lui adviendrait.
Exode 2, 5Or la fille de Pharaon descendit au Fleuve pour s'y baigner, tandis que ses servantes se promenaient sur la rive du Fleuve. Elle aperçut la corbeille parmi les roseaux et envoya sa servante la prendre.
Exode 2, 6Elle l'ouvrit et vit l'enfant : c'était un garçon qui pleurait. Touchée de compassion pour lui, elle dit: "C'est un des petits Hébreux."
Exode 2, 7La sœur de l'enfant dit alors à la fille de Pharaon : "Veux-tu que j'aille te chercher, parmi les femmes des Hébreux, une nourrice qui te nourrira cet enfant ? --
Exode 2, 8Va", lui répondit la fille de Pharaon. La jeune fille alla donc chercher la mère de l'enfant.
Exode 2, 9La fille de Pharaon lui dit: "Emmène cet enfant et nourris-le moi, je te donnerai moi-même ton salaire." Alors la femme emporta l'enfant et le nourrit.
Exode 2, 10Quand l'enfant eut grandi, elle le ramena à la fille de Pharaon qui le traita comme un fils et lui donna le nom de Moïse, car, disait-elle, "je l'ai tiré des eaux."
Exode 2, 11Il advint, en ces jours-là, que Moïse, qui avait grandi, alla voir ses frères. Il vit les corvées auxquelles ils étaient astreints; il vit aussi un Egyptien qui frappait un Hébreu, un de ses frères.
Exode 2, 12Il se tourna de-ci de-là, et voyant qu'il n'y avait personne, il tua l'Egyptien et le cacha dans le sable.
Exode 2, 13Le jour suivant, il revint alors que deux Hébreux se battaient. "Pourquoi frappes-tu ton compagnon?" dit-il à l'agresseur.
Exode 2, 14Celui-ci répondit : "Qui t'a constitué notre chef et notre juge ? Veux-tu me tuer comme tu as tué l'Egyptien ?" Moïse effrayé se dit: "Certainement l'affaire se sait."
Exode 2, 15a.15bPharaon entendit parler de cette affaire et chercha à tuer Moïse. Moïse s'enfuit loin de Pharaon ; il se rendit au pays de Madiân.
[...]
Exode 3, 1Moïse faisait paître le petit bétail de Jéthro, son beau-père, prêtre de Madiân; il l'emmena par-delà le désert et parvint à la montagne de Dieu, l'Horeb.
Exode 3, 2L'Ange de Yahvé lui apparut, dans une flamme de feu, du milieu d'un buisson. Moïse regarda : le buisson était embrasé mais le buisson ne se consumait pas.
Exode 3, 3Moïse dit : "Je vais faire un détour pour voir cet étrange spectacle, et pourquoi le buisson ne se consume pas."
Exode 3, 4Yahvé vit qu'il faisait un détour pour voir, et Dieu l'appela du milieu du buisson. "Moïse, Moïse", dit-il, et il répondit: "Me voici."
Exode 3, 5Il dit: "N'approche pas d'ici, retire tes sandales de tes pieds car le lieu où tu te tiens est une terre sainte."
Exode 3, 6Et il dit: "Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob." Alors Moïse se voila la face, car il craignait de fixer son regard sur Dieu.
[...]
Exode 3, 9Maintenant, le cri des Israélites est venu jusqu'à moi, et j'ai vu l'oppression que font peser sur eux les Egyptiens.
Exode 3, 10Maintenant va, je t'envoie auprès de Pharaon, fais sortir d'Egypte mon peuple, les Israélites."
Exode 3, 11Moïse dit à Dieu: "Qui suis-je pour aller trouver Pharaon et faire sortir d'Egypte les Israélites?"
Exode 3, 12Dieu dit: "Je serai avec toi, et voici le signe qui te montrera que c'est moi qui t'ai envoyé. Quand tu feras sortir le peuple d'Egypte, vous servirez Dieu sur cette montagne."
Exode 3, 13Moïse dit à Dieu: "Voici, je vais trouver les Israélites et je leur dis: Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous. Mais s'ils me disent : Quel est son nom ?, que leur dirai-je ?"
Exode 3, 14Dieu dit à Moïse: "Je suis celui qui est." Et il dit: "Voici ce que tu diras aux Israélites : Je suis m'a envoyé vers vous."
Exode 3, 15Dieu dit encore à Moïse : "Tu parleras ainsi aux Israélites: Yahvé, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob m'a envoyé vers vous. C'est mon nom pour toujours, c'est ainsi que l'on m'invoquera de génération en génération.
Exode 3, 16"Va, réunis les anciens d'Israël et dis-leur: Yahvé, le Dieu de vos pères, m'est apparu -- le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob -- et il m'a dit : Je vous ai visités et j'ai vu ce qu'on vous fait en Egypte,
Exode 3, 17alors j'ai dit : Je vous ferai monter de l'affliction d'Egypte vers la terre des Cananéens, des Hittites, des Amorites, des Perizzites, des Hivvites et des Jébuséens, vers une terre qui ruisselle de lait et de miel.
Exode 3, 18Ils écouteront ta voix et vous irez, toi et les anciens d'Israël, trouver le roi d'Egypte et vous lui direz: Yahvé, le Dieu des Hébreux, est venu à notre rencontre. Toi, permets-nous d'aller à trois jours de marche dans le désert pour sacrifier à Yahvé notre Dieu.
Exode 3, 19Je sais bien que le roi d'Egypte ne vous laissera aller que s'il y est contraint par une main forte.
Exode 3, 20Aussi j'étendrai la main et je frapperai l'Egypte par les merveilles de toute sorte que j'accomplirai au milieu d'elle ; après quoi, il vous laissera partir.
[...]
Exode 11, 10Moïse et Aaron accomplirent tous ces prodiges devant Pharaon ; mais Yahvé endurcit le cœur de Pharaon et il ne laissa pas les Israélites partir de son pays.
Exode 12, 1Yahvé dit à Moïse et à Aaron au pays d'Egypte :
Exode 12, 2"Ce mois sera pour vous en tête des autres mois, il sera pour vous le premier mois de l'année.
Exode 12, 3Parlez à toute la communauté d'Israël et dites-lui : Le dix de ce mois, que chacun prenne une tête de petit bétail par famille, une tête de petit bétail par maison.
Exode 12, 4Si la maison est trop peu nombreuse pour une tête de petit bétail, on s'associera avec son voisin le plus proche de la maison, selon le nombre des personnes. Vous choisirez la tête de petit bétail selon ce que chacun peut manger.
Exode 12, 5La tête de petit bétail sera un mâle sans tare, âgé d'un an. Vous la choisirez parmi les moutons ou les chèvres.
Exode 12, 6Vous la garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois, et toute l'assemblée de la communauté d'Israël l'égorgera au crépuscule.
Exode 12, 7On prendra de son sang et on en mettra sur les deux montants et le linteau des maisons où on le mangera.
Exode 12, 8Cette nuit-là, on mangera la chair rôtie au feu ; on la mangera avec des azymes et des herbes amères.
Exode 12, 9N'en mangez rien cru ni bouilli dans l'eau, mais rôti au feu, avec la tête, les pattes et les tripes.
Exode 12, 10Vous n'en réserverez rien jusqu'au lendemain. Ce qui en resterait le lendemain, vous le brûlerez au feu.
Exode 12, 11C'est ainsi que vous la mangerez : vos reins ceints, vos sandales aux pieds et votre bâton en main. Vous la mangerez en toute hâte, c'est une pâque pour Yahvé.
Exode 12, 12Cette nuit-là je parcourrai l'Egypte et je frapperai tous les premiers-nés dans le pays d'Egypte, tant hommes que bêtes, et de tous les dieux d'Egypte, je ferai justice, moi Yahvé.
Exode 12, 13Le sang sera pour vous un signe sur les maisons où vous vous tenez. En voyant ce signe, je passerai outre et vous échapperez au fléau destructeur lorsque je frapperai le pays d'Egypte.
Exode 12, 14Ce jour-là, vous en ferez mémoire et vous le fêterez comme une fête pour Yahvé, dans vos générations vous la fêterez, c'est un décret perpétuel.
[...]
Exode 12, 29Au milieu de la nuit, Yahvé frappa tous les premiers-nés dans le pays d'Egypte, aussi bien le premier-né de Pharaon qui devait s'asseoir sur son trône, que le premier-né du captif dans la prison et tous les premiers-nés du bétail.
Exode 12, 30Pharaon se leva pendant la nuit, ainsi que tous ses serviteurs et tous les Egyptiens, et ce fut en Egypte une grande clameur car il n'y avait pas de maison où il n'y eût un mort.
Exode 12, 31Pharaon appela Moïse et Aaron pendant la nuit et leur dit : "Levez-vous et sortez du milieu de mon peuple, vous et les Israélites, et allez servir Yahvé comme vous l'avez demandé.
Exode 12, 32Prenez aussi votre petit et votre gros bétail comme vous l'avez demandé, partez et bénissez-moi, moi aussi."
Exode 12, 33Les Egyptiens pressèrent le peuple en se hâtant de le faire partir du pays car, disaient-ils : "Nous allons tous mourir."
Exode 12, 34Le peuple emporta sa pâte avant qu'elle n'eût levé, ses huches serrées dans les manteaux, sur les épaules.
Exode 12, 35Les Israélites firent ce qu'avait dit Moïse et demandèrent aux Egyptiens des objets d'argent, des objets d'or et des vêtements.
Exode 12, 36Yahvé fit que le peuple trouvât grâce aux yeux des Egyptiens qui les leur prêtèrent. Ils dépouillèrent ainsi les Egyptiens.
Exode 12, 37Les Israélites partirent de Ramsès en direction de Sukkot au nombre de près de six cent mille hommes de pied -- rien que les hommes, sans compter leur famille.
Exode 12, 38Une foule mêlée monta avec eux, ainsi que du petit et du gros bétail, formant d'immenses troupeaux.
Exode 12, 39Ils firent cuire la pâte qu'ils avaient emportée d'Egypte en galettes non levées, car la pâte n'était pas levé e: chassés d'Egypte, ils n'avaient pu s'attarder ni se préparer des provisions de route.
Exode 12, 40Le séjour des Israélites en Egypte avait duré quatre cent trente ans.
Exode 12, 41Le jour même où prenait fin les quatre cent trente ans, toutes les armées de Yahvé sortirent du pays d'Egypte.
Exode 12, 42Cette nuit durant laquelle Yahvé a veillé pour les faire sortir d'Egypte doit être pour tous les Israélites une veille pour Yahvé, pour leurs générations.
[...]
Exode 14, 5Lorsqu'on annonça au roi d'Egypte que le peuple avait fui, le cœur de Pharaon et de ses serviteurs changea à l'égard du peuple. Ils dirent : "Qu'avons-nous fait là, de laisser Israël quitter notre service !"
Exode 14, 6Pharaon fit atteler son char et emmena son armée.
Exode 14, 7Il prit six cents des meilleurs chars et tous les chars d'Egypte, chacun d'eux monté par des officiers.
Exode 14, 8Yahvé endurcit le cœur de Pharaon, le roi d'Egypte, qui se lança à la poursuite des Israélites sortant la main haute.
Exode 14, 9Les Egyptiens se lancèrent à leur poursuite et les rejoignirent alors qu'ils campaient au bord de la mer -- tous les chevaux de Pharaon, ses chars, ses cavaliers et son armée -- près de Pi-Hahirot, devant Baal-Cephôn.
Exode 14, 10Comme Pharaon approchait, les Israélites levèrent les yeux, et voici que les Egyptiens les poursuivaient. Les Israélites eurent grand-peur et crièrent vers Yahvé.
Exode 14, 11Ils dirent à Moïse : "Manquait-il de tombeaux en Egypte, que tu nous aies menés mourir dans le désert ? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d'Egypte ?
Exode 14, 12Ne te disions-nous pas en Egypte : Laisse-nous servir les Egyptiens, car mieux vaut pour nous servir les Egyptiens que de mourir dans le désert ?"
Exode 14, 13Moïse dit au peuple : "Ne craignez pas ! Tenez ferme et vous verrez ce que Yahvé va faire pour vous sauver aujourd'hui, car les Egyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les reverrez plus jamais.
Exode 14, 14Yahvé combattra pour vous ; vous, vous n'aurez qu'à rester tranquilles."
Exode 14, 15Yahvé dit à Moïse: "Pourquoi cries-tu vers moi ? Dis aux Israélites de repartir.
Exode 14, 16Toi, lève ton bâton, étends ta main sur la mer et fends-la, que les Israélites puissent pénétrer à pied sec au milieu de la mer.
Exode 14, 17Moi, j'endurcirai le cœur des Egyptiens, ils pénétreront à leur suite et je me glorifierai aux dépens de Pharaon, de toute son armée, de ses chars et de ses cavaliers.
Exode 14, 18Les Egyptiens sauront que je suis Yahvé quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon, de ses chars et de ses cavaliers."
[...]
Exode 14, 21Moïse étendit la main sur la mer, et Yahvé refoula la mer toute la nuit par un fort vent d'est ; il la mit à sec et toutes les eaux se fendirent.
Exode 14, 22Les Israélites pénétrèrent à pied sec au milieu de la mer, et les eaux leur formaient une muraille à droite et à gauche.
Exode 14, 23Les Egyptiens les poursuivirent, et tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers pénétrèrent à leur suite au milieu de la mer.
Exode 14, 24A la veille du matin, Yahvé regarda de la colonne de feu et de nuée vers le camp des Egyptiens, et jeta la confusion dans le camp des Egyptiens.
Exode 14, 25Il enraya les roues de leurs chars qui n'avançaient plus qu'à grand-peine. Les Egyptiens dirent : "Fuyons devant Israël car Yahvé combat avec eux contre les Egyptiens !"
Exode 14, 26Yahvé dit à Moïse: "Etends ta main sur la mer, que les eaux refluent sur les Egyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers."
Exode 14, 27Moïse étendit la main sur la mer et, au point du jour, la mer rentra dans son lit. Les Egyptiens en fuyant la rencontrèrent, et Yahvé culbuta les Egyptiens au milieu de la mer.
Exode 14, 28Les eaux refluèrent et recouvrirent les chars et les cavaliers de toute l'armée de Pharaon, qui avaient pénétré derrière eux dans la mer. Il n'en resta pas un seul.
Exode 14, 29Les Israélites, eux, marchèrent à pied sec au milieu de la mer, et les eaux leur formèrent une muraille à droite et à gauche.
Exode 14, 30Ce jour-là, Yahvé sauva Israël des mains des Egyptiens, et Israël vit les Egyptiens morts au bord de la mer.
Exode 14, 31Israël vit la prouesse accomplie par Yahvé contre les Egyptiens. Le peuple craignit Yahvé, il crut en Yahvé et en Moïse son serviteur.
Exode 15, 1aAlors Moïse et les Israélites chantèrent pour Yahvé le chant que voici : "
[...]
Exode 15, 8Au souffle de tes narines, les eaux s'amoncelèrent, les flots se dressèrent comme une digue, les abîmes se figèrent au coeur de la mer.
[...]
Exode 15, 6bTa droite, Yahvé, taille en pièces l'ennemi.
[...]
Exode 15, 10Tu soufflas de ton haleine, la mer les recouvrit, ils s'enfoncèrent comme du plomb dans les eaux formidables.
[...]
Exode 15, 13Ta grâce a conduit ce peuple que tu as racheté, ta force l'a guidé vers ta sainte demeure,
[...]
Exode 15, 17blieu dont tu fis, Yahvé, ta résidence."
[...]
Exode 19, 1Le troisième mois après leur sortie du pays d'Egypte, ce jour-là, les Israélites atteignirent le désert du Sinaï.
Exode 19, 2Ils partirent de Rephidim et atteignirent le désert du Sinaï, et ils campèrent dans le désert; Israël campa là, en face de la montagne.
[...]
Exode 19, 9Yahvé dit à Moïse: "Je vais venir à toi dans l'épaisseur de la nuée, afin que le peuple entende quand je parlerai avec toi et croie en toi pour toujours." Et Moïse rapporta à Yahvé les paroles du peuple.
Exode 19, 10Yahvé dit à Moïse : "Va trouver le peuple et fais-le se sanctifier aujourd'hui et demain ; qu'ils lavent leurs vêtements
Exode 19, 11et se tiennent prêts pour après-demain, car après-demain Yahvé descendra aux yeux de tout le peuple sur la montagne du Sinaï.
[...]
Exode 19, 16Or le surlendemain, dès le matin, il y eut des coups de tonnerre, des éclairs et une épaisse nuée sur la montagne, ainsi qu'un très puissant son de trompe et, dans le camp, tout le peuple trembla.
Exode 19, 17Moïse fit sortir le peuple du camp, à la rencontre de Dieu, et ils se tinrent au bas de la montagne.
Exode 19, 18Or la montagne du Sinaï était toute fumante, parce que Yahvé y était descendu dans le feu ; la fumée s'en élevait comme d'une fournaise et toute la montagne tremblait violemment.
Exode 19, 19Le son de trompe allait en s'amplifiant ; Moïse parlait et Dieu lui répondait dans le tonnerre.
Exode 19, 20Yahvé descendit sur la montagne du Sinaï, au sommet de la montagne. Yahvé appela Moïse au sommet de la montagne et Moïse monta.
[...]
Exode 20, 1Dieu prononça toutes ces paroles, et dit :
Exode 20, 2"Je suis Yahvé, ton Dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude.
Exode 20, 3Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi.
Exode 20, 4Tu ne te feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux, là-haut, ou sur la terre, ici-bas, ou dans les eaux, au-dessous de la terre.
Exode 20, 5Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux et tu ne les serviras pas, car moi Yahvé, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux qui punis la faute des pères sur les enfants, les petits-enfants et les arrière-petits-enfants pour ceux qui me haïssent,
Exode 20, 6mais qui fais grâce à des milliers pour ceux qui m'aiment et gardent mes commandements.
Exode 20, 7Tu ne prononceras pas le nom de Yahvé ton Dieu à faux, car Yahvé ne laisse pas impuni celui qui prononce son nom à faux.
Exode 20, 8Tu te souviendras du jour du sabbat pour le sanctifier.
Exode 20, 9Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ;
Exode 20, 10mais le septième jour est un sabbat pour Yahvé ton Dieu. Tu ne feras aucun ouvrage, toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l'étranger qui est dans tes portes.
Exode 20, 11Car en six jours Yahvé a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu'ils contiennent, mais il s'est reposé le septième jour, c'est pourquoi Yahvé a béni le jour du sabbat et l'a consacré.
Exode 20, 12Honore ton père et ta mère, afin que se prolongent tes jours sur la terre que te donne Yahvé ton Dieu.
Exode 20, 13Tu ne tueras pas.
Exode 20, 14Tu ne commettras pas d'adultère.
Exode 20, 15Tu ne voleras pas.
Exode 20, 16Tu ne porteras pas de témoignage mensonger contre ton prochain.
Exode 20, 17Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, rien de ce qui est à ton prochain."
[...]
Deutéronome 5, 1aMoïse convoqua tout Israël et leur dit :
[...]
Deutéronome 6, 3Puisses-tu écouter, Israël, garder et pratiquer ce qui te rendra heureux et te multipliera, ainsi que te l'a dit Yahvé, le Dieu de tes pères, en te donnant une terre qui ruisselle de lait et de miel !
Deutéronome 6, 4
Ecoute, Israël: Yahvé notre Dieu est le seul Yahvé.
Deutéronome 6, 5Tu aimeras Yahvé ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir.
Deutéronome 6, 6Que ces paroles que je te dicte aujourd'hui restent dans ton cœur !
Deutéronome 6, 7Tu les répéteras à tes fils, tu les leur diras aussi bien assis dans ta maison que marchant sur la route, couché aussi bien que debout ;
Deutéronome 6, 8tu les attacheras à ta main comme un signe, sur ton front comme un bandeau ;
Deutéronome 6, 9tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.
[...]
Deutéronome 18, 17aYahvé me dit : "
Deutéronome 18, 18Je leur susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète semblable à toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai."

dimanche 14 août 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 11

Bonjour,

Ce texte me fait l'effet d'une douche froide. C'est la seconde fois que cela arrive. Le première fois c'était au moment de la chute après la belle création. Et là, la souffrance d'un homme pour le bien de tous s'expliquait. Mais non ! Le bien est devenu un mal. Même dans la Bible rien n'est jamais acquis. Finalement, c'est comme la vie : un perpétuel mouvement de balancier entre des hauts et des bas.

Mais, tout bien réfléchi, heureusement que c'est comme la vie puisque ces livres que forment la Bible sont censés montrer la vérité !!! Mais où est la bonne nouvelle ? J'attends la suite avec impatience car je sais bien que vous allez me le montrer où est la bonne nouvelle. Je commence à aimer la Bible. Je n'y trouve pas ce que je pensais. Ce qu'il y a ne me plaît pas vraiment - enfin je veux dire que se ne serait pas la vie que j'aurais rêvée pour moi - et pourtant la Bible me tend sans cesse vers le futur dans une sorte d’espérance joyeuse. Quand je vois qu'un chemin improbable a mené vers un grand bien je m'en réjouis. Et si jamais on passe par un mal, j’attends avec impatience de voir comment on va en sortir pour un bien encore plus grand. Du coup, c'est encore mieux que si c'était comme nous le voulions : une vie sans surprise serait si ennuyeuse.

Finalement, j'évolue. J'ai fait du développement personnel comme on dit. J'ai appris à renforcer mon caractère, à ouvrir ma gueule en toute circonstance - histoire de ne pas imprimer au fin fond de mon corps des traumatismes irréversibles pour atteindre le bonheur (vous savez ce qui ne s'exprime pas s'imprime ;-) ) - à manipuler les gens, à jouer sur leur faiblesse, leur réactions facilement prévisibles pour que la vie soit comme je veux. Mais quelle connerie !!! Il n'y a rien de mieux qu'une vie qui soit une surprise permanente. Pour être une surprise permanente, il en faut pas que la vie soit comme je veux ! Non il faut que je l'accepte telle qu'elle est. Sauf qu'au lieu de la subir et de déprimer, je la croque à pleine dents car quoiqu'il arrive je suis tendu par une espérance joyeuse.

samedi 6 août 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 10

Genèse 41, 55Puis tout le pays d'Egypte souffrit de la faim et le peuple demanda à grands cris du pain à Pharaon, mais Pharaon dit à tous les Egyptiens: "Allez à Joseph et faites ce qu'il vous dira" --
Genèse 41, 56La famine sévissait par toute la terre. -- Alors Joseph ouvrit tous les magasins à blé et vendit du grain aux Egyptiens. La famine s'aggrava encore au pays d'Egypte.
Genèse 41, 57De toute la terre on vint en Egypte pour acheter du grain à Joseph, car la famine s'aggravait par toute la terre.
[...]
Genèse 42, 5Les fils d'Israël allèrent donc pour acheter du grain, mêlés aux autres arrivants, car la famine sévissait au pays de Canaan.
Genèse 42, 6Joseph -- il avait autorité sur le pays -- était celui qui vendait le grain à tout le peuple du pays. Les frères de Joseph arrivèrent et se prosternèrent devant lui, la face contre terre.
Genèse 42, 7aDès que Joseph vit ses frères il les reconnut, mais il feignit de leur être étranger et leur parla durement.
[...]
Genèse 42, 17Et il les mit tous en prison pour trois jours.
Genèse 42, 18Le troisième jour, Joseph leur dit: "Voici ce que vous ferez pour avoir la vie sauve, car je crains Dieu:
Genèse 42, 19si vous êtes sincères, que l'un de vos frères reste détenu dans votre prison; pour vous, partez en emportant le grain dont vos familles ont besoin.
Genèse 42, 20Vous me ramènerez votre plus jeune frère: ainsi vos paroles seront vérifiées et vous ne mourrez pas" – Ainsi firent-ils. --
Genèse 42, 21Ils se dirent l'un à l'autre: "En vérité, nous expions ce que nous avons fait à notre frère: nous avons vu la détresse de son âme, quand il nous demandait grâce, et nous n'avons pas écouté. C'est pourquoi cette détresse nous est venue."
Genèse 42, 22Ruben leur répondit: "Ne vous avais-je pas dit de ne pas commettre de faute contre l'enfant ? Mais vous ne m'avez pas écouté et voici qu'il nous est demandé compte de son sang."
Genèse 42, 23Ils ne savaient pas que Joseph les comprenait car, entre lui et eux, il y avait l'interprète.
Genèse 42, 24aAlors il s'écarta d'eux et pleura.
[...]
Genèse 44, 18Alors Juda s'approcha de lui et dit: "S'il te plaît, Monseigneur, permets que ton serviteur fasse entendre un mot aux oreilles de Monseigneur, sans que ta colère s'enflamme contre ton serviteur, car tu es vraiment comme Pharaon!
Genèse 44, 19Monseigneur avait posé cette question à ses serviteurs:Avez-vous encore un père ou un frère?
Genèse 44, 20Et nous avons répondu à Monseigneur: Nous avons un vieux père et un cadet, qui lui est né dans sa vieillesse; le frère de celui-ci est mort, il reste le seul enfant de sa mère et notre père l'aime!
Genèse 44, 21Alors tu as dit à tes serviteurs: Amenez-le moi, que mon regard se pose sur lui.
[...]
Genèse 44, 23bSi votre plus jeune frère ne descend pas avec vous, vous ne serez plus admis en ma présence.
Genèse 44, 24Donc, lorsque nous sommes remontés chez ton serviteur, mon père, nous lui avons apporté les paroles de Monseigneur.
Genèse 44, 25Et lorsque notre père a dit: Retournez pour nous acheter un peu de vivres,
Genèse 44, 26nous avons répondu: Nous ne pouvons pas descendre. Nous ne descendrons que si notre jeune frère est avec nous, car il n'est pas possible que nous soyons admis en présence de cet homme sans que notre plus jeune frère soit avec nous.
Genèse 44, 27Alors ton serviteur, mon père, nous a dit: Vous savez bien que ma femme ne m'a donné que deux enfants:
Genèse 44, 28l'un m'a quitté et j'ai dit: il a été mis en pièces ! et je ne l'ai plus revu jusqu'à présent.
Genèse 44, 29Que vous preniez encore celui-ci d'auprès de moi et qu'il lui arrive malheur et vous feriez descendre dans la peine mes cheveux blancs au shéol.
[...]
Genèse 45, 1Alors Joseph ne put se contenir devant tous les gens de sa suite et il s'écria: "Faites sortir tout le monde d'auprès de moi"; et personne ne resta auprès de lui pendant que Joseph se faisait connaître à ses frères,
Genèse 45, 2mais il pleura tout haut et tous les Egyptiens entendirent, et la nouvelle parvint au palais de Pharaon.
Genèse 45, 3Joseph dit à ses frères: "Je suis Joseph ! Mon père vit-il encore ?" Et ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient bouleversés de le voir.
Genèse 45, 4Alors Joseph dit à ses frères: "Approchez-vous de moi !" et ils s'approchèrent. Il dit: "Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu en Egypte.
Genèse 45, 5Mais maintenant ne soyez pas chagrins et ne vous fâchez pas de m'avoir vendu ici, car c'est pour préserver vos vies que Dieu m'a envoyé en avant de vous.
[...]
Genèse 46, 1Israël partit avec tout ce qu'il possédait. Arrivé à Bersabée, il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac
Genèse 46, 2et Dieu dit à Israël dans une vision nocturne: "Jacob ! Jacob !" et il répondit: "Me voici."
Genèse 46, 3Dieu reprit: "Je suis El, le Dieu de ton père. N'aie pas peur de descendre en Egypte, car là-bas je ferai de toi une grande nation.
Genèse 46, 4C'est moi qui descendrai avec toi en Egypte, c'est moi aussi qui t'en ferai remonter, et Joseph te fermera les yeux."
Genèse 46, 5Jacob partit de Bersabée, et les fils d'Israël firent monter leur père Jacob, leurs petits enfants et leurs femmes sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le prendre.
Genèse 46, 6Ils emmenèrent leurs troupeaux et tout ce qu'ils avaient acquis au pays de Canaan et ils vinrent en Egypte, Jacob et tous ses descendants avec lui:
Genèse 46, 7ses fils et les fils de ses fils, ses filles et les filles de ses fils, bref tous ses descendants, il les emmena avec lui en Egypte.
[...]
Genèse 46, 28Israël envoya Juda en avant vers Joseph pour que celui-ci parût devant lui en Goshèn, et ils arrivèrent à la terre de Goshèn.
Genèse 46, 29Joseph fit atteler son char et monta à la rencontre de son père Israël en Goshèn. Dès qu'il parut devant lui, il se jeta à son cou et pleura longtemps en le tenant embrassé.
Genèse 46, 30Israël dit à Joseph: "Pour lors, je puis mourir, après que j'ai vu ton visage et que tu es encore vivant!"
[...]
Genèse 49, 29Puis il leur donna cet ordre: "Je vais être réuni aux miens. Enterrez-moi près de mes pères, dans la grotte qui est dans le champ d'Ephrôn le Hittite,
Genèse 49, 30dans la grotte du champ de Makpéla, en face de Mambré, au pays de Canaan, qu'Abraham a achetée à Ephrôn le Hittite comme possession funéraire.
Genèse 49, 31Là furent ensevelis Abraham et sa femme Sara, là furent ensevelis Isaac et sa femme Rébecca, là j'ai enseveli Léa.
Genèse 49, 32C'est le champ et la grotte y comprise, qui furent acquis des fils de Hèt."
Genèse 49, 33Lorsque Jacob eut achevé de donner ses instructions à ses fils, il ramena ses pieds sur le lit, il expira et fut réuni aux siens.
[...]
Genèse 50, 15Voyant que leur père était mort, les frères de Joseph se dirent: "Si Joseph allait nous traiter en ennemis et nous rendre tout le mal que nous lui avons fait ?"
Genèse 50, 16Aussi envoyèrent-ils dire à Joseph: "Avant de mourir, ton père a exprimé cette volonté:
Genèse 50, 17Vous parlerez ainsi à Joseph: Ah ! pardonne à tes frères leur crime et leur péché, tout le mal qu'ils t'ont fait ! Et maintenant, veuille pardonner le crime des serviteurs du Dieu de ton père !" Et Joseph pleura aux paroles qu'ils lui adressaient.
Genèse 50, 18Ses frères eux-mêmes vinrent et, se jetant à ses pieds, dirent: "Nous voici pour toi comme des esclaves !"
Genèse 50, 19Mais Joseph leur répondit: "Ne craignez point ! Vais-je me substituer à Dieu ?
Genèse 50, 20Le mal que vous aviez dessein de me faire, le dessein de Dieu l'a tourné en bien, afin d'accomplir ce qui se réalise aujourd'hui : sauver la vie à un peuple nombreux.
Genèse 50, 21Maintenant, ne craignez point : c'est moi qui vous entretiendrai, ainsi que les personnes à votre charge." Il les consola et leur parla affectueusement.
Genèse 50, 22Ainsi Joseph et la famille de son père demeurèrent en Egypte, et Joseph vécut cent dix ans.
Genèse 50, 23Joseph vit les arrière-petits-enfants qu'il eut d'Ephraïm, de même les enfants de Makir, fils de Manassé, naquirent sur les genoux de Joseph.
Genèse 50, 24Enfin Joseph dit à ses frères : "Je vais mourir, mais Dieu vous visitera et vous fera remonter de ce pays dans le pays qu'il a promis par serment à Abraham, Isaac et Jacob."
[...]
Exode 1, 7Les Israélites furent féconds et se multiplièrent, ils devinrent de plus en plus nombreux et puissants, au point que le pays en fut rempli.
Exode 1, 8Un nouveau roi vint au pouvoir en Egypte, qui n'avait pas connu Joseph.
Exode 1, 9Il dit à son peuple : "Voici que le peuple des Israélites est devenu plus nombreux et plus puissant que nous.
Exode 1, 10Allons, prenons de sages mesures pour l'empêcher de s'accroître, sinon, en cas de guerre, il grossirait le nombre de nos adversaires. Il combattrait contre nous pour, ensuite, sortir du pays."
Exode 1, 11aOn imposa donc à Israël des chefs de corvée pour lui rendre la vie dure par les travaux qu'ils exigeraient.
[...]
Exode 1, 15aLe roi d'Egypte dit aux accoucheuses des femmes des Hébreux :
Exode 1, 16"Quand vous accoucherez les femmes des Hébreux, regardez les deux pierres. Si c'est un fils, faites-le mourir, si c'est une fille, laissez-la vivre."
[...]
Exode 1, 22Pharaon donna alors cet ordre à tout son peuple: "Tout fils qui naîtra, jetez-le au Fleuve, mais laissez vivre toute fille."

samedi 30 juillet 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 9

Bonjour,

Ce texte nous montre une personne à qui il arrive des malheurs. Nous croyons sa vie foutue et pourtant il devient l'un des hommes les plus puissants de son temps. Je comprends maintenant cette phrase si souvent entendue : "Les voies du Seigneur sont impénétrables." Et donc l'exaltation incompréhensible de la croix serait l'une de ces impénétrables voies ! ? Si c'est le cas, il est vain de se demander pourquoi par la croix, mais l'histoire de Joseph montre qu'au final il en résulte un grand bien. Dans cette perspective, je peux aimer cette croix. Je ne sais pas pourquoi, mais je crois que c'est le chemin pour un grand bien que je ne vois pas encore.

En tout cas, je regarderai la croix différemment à partir de maintenant. L'histoire de Joseph me fait un bien immense. Elle me remplit d'optimisme pour l'avenir. S'il m'arrive des malheurs, au lieu de m'écrouler, je pense à Joseph et au meilleur qui m'attend. En regardant la croix, je pense en un avenir meilleur et cet avenir je ne le pense pas forcément "ailleurs", mais comme Joseph dès ici-bas, je pense concrètement à du meilleur dans ma vie. Et donc, cette exaltation de la croix que je prenais pour du masochisme, pour de la complaisance dans le malheur, est un fait la chose la plus optimiste que j'ai jamais vu.

Merci pour vos textes, je commence à aimer le christianisme avec sa croix et je comprends que sans la croix, on le vide de sa substance.

lundi 18 juillet 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 8

Genèse 37, 2Voici l'histoire de Jacob. Joseph avait dix-sept ans. Il gardait le petit bétail avec ses frères, -- il était jeune, -- avec les fils de Bilha et les fils de Zilpa, femmes de son père, et Joseph rapporta à leur père le mal qu'on disait d'eux.
Genèse 37, 3Israël aimait Joseph plus que tous ses autres enfants, car il était le fils de sa vieillesse, et il lui fit faire une tunique ornée.
Genèse 37, 4Ses frères virent que son père l'aimait plus que tous ses autres fils et ils le prirent en haine, devenus incapables de lui parler amicalement.
Genèse 37, 5Or Joseph eut un songe et il en fit part à ses frères qui le haïrent encore plus.
Genèse 37, 6Il leur dit: "Ecoutez le rêve que j'ai fait:
Genèse 37, 7il me paraissait que nous étions à lier des gerbes dans les champs, et voici que ma gerbe se dressa et qu'elle se tint debout, et vos gerbes l'entourèrent et elles se prosternèrent devant ma gerbe."
Genèse 37, 8Ses frères lui répondirent: "Voudrais-tu donc régner sur nous en roi ou bien dominer en maître?" Et ils le haïrent encore plus, à cause de ses rêves et de ses propos.
Genèse 37, 9Il eut encore un autre songe, qu'il raconta à ses frères. Il dit: "J'ai encore fait un rêve: il me paraissait que le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi."
Genèse 37, 10Il raconta cela à son père et à ses frères, mais son père le gronda et lui dit: "En voilà un rêve que tu as fait! Allons-nous donc, moi, ta mère et tes frères, venir nous prosterner à terre devant toi ?"
Genèse 37, 11Ses frères furent jaloux de lui, mais son père gardait la chose dans sa mémoire.
Genèse 37, 12Ses frères allèrent paître le petit bétail de leur père à Sichem.
Genèse 37, 13Israël dit à Joseph: "Tes frères ne sont-ils pas au pâturage à Sichem ? Viens, je vais t'envoyer vers eux" et il répondit: "Je suis prêt."
Genèse 37, 14Il lui dit: "Va donc voir comment se portent tes frères et le bétail, et rapporte-moi des nouvelles." Il l'envoya de la vallée d'Hébron et Joseph arriva à Sichem.
Genèse 37, 15Un homme le rencontra errant dans la campagne et cet homme lui demanda: "Que cherches-tu?"
Genèse 37, 16Il répondit: "Je cherche mes frères. Indique-moi, je te prie, où ils paissent leurs troupeaux."
Genèse 37, 17L'homme dit: "Ils ont décampé d'ici, je les ai entendus qui disaient: Allons à Dotân"; Joseph partit en quête de ses frères et il les trouva à Dotân.
Genèse 37, 18Ils l'aperçurent de loin et, avant qu'il n'arrivât près d'eux, ils complotèrent de le faire mourir.
Genèse 37, 19Ils se dirent entre eux: "Voilà l'homme aux songes qui arrive!
Genèse 37, 20Maintenant, venez, tuons-le et jetons-le dans n'importe quelle citerne; nous dirons qu'une bête féroce l'a dévoré. Nous allons voir ce qu'il adviendra de ses songes !"
Genèse 37, 21Mais Ruben entendit et il le sauva de leurs mains. Il dit: "N'attentons pas à sa vie!"
Genèse 37, 22Ruben leur dit: "Ne répandez pas le sang ! Jetez-le dans cette citerne du désert, mais ne portez pas la main sur lui ! "C'était pour le sauver de leurs mains et le ramener à son père.
Genèse 37, 23Donc, lorsque Joseph arriva près de ses frères, ils le dépouillèrent de sa tunique, la tunique ornée qu'il portait.
Genèse 37, 24Ils se saisirent de lui et le jetèrent dans la citerne; c'était une citerne vide, où il n'y avait pas d'eau.
Genèse 37, 25Puis ils s'assirent pour manger. Comme ils levaient les yeux, voici qu'ils aperçurent une caravane d'Ismaélites qui venait de Galaad. Leurs chameaux étaient chargés de gomme adragante, de baume et de ladanum, qu'ils allaient livrer en Egypte.
Genèse 37, 26Alors Juda dit à ses frères: "Quel profit y aurait-il à tuer notre frère et couvrir son sang ?
Genèse 37, 27Venez, vendons-le aux Ismaélites, mais ne portons pas la main sur lui: il est notre frère, de la même chair que nous." Et ses frères l'écoutèrent.
Genèse 37, 28Or des gens passèrent, des marchands madianites, et ils retirèrent Joseph de la citerne. Ils vendirent Joseph aux Ismaélites pour vingt sicles d'argent et ceux-ci le conduisirent en Egypte.
Genèse 37, 29Lorsque Ruben retourna à la citerne, voilà que Joseph n'y était plus! Il déchira ses vêtements
Genèse 37, 30et, revenant vers ses frères, il dit: "L'enfant n'est plus là ! Et moi, où vais-je aller ? "
Genèse 37, 31Ils prirent la tunique de Joseph et, ayant égorgé un bouc, ils trempèrent la tunique dans le sang.
Genèse 37, 32Ils envoyèrent la tunique ornée, ils la firent porter à leur père avec ces mots : " Voilà ce que nous avons trouvé ! Regarde si ce ne serait pas la tunique de ton fils. "
Genèse 37, 33Celui-ci regarda et dit: "C'est la tunique de mon fils! Une bête féroce l'a dévoré. Joseph a été mis en pièces!"
Genèse 37, 34Jacob déchira son vêtement, il mit un sac sur ses reins et fit le deuil de son fils pendant longtemps.
Genèse 37, 35Tous ses fils et ses filles vinrent pour le consoler, mais il refusa toute consolation et dit: "Non, c'est en deuil que je veux descendre au shéol auprès de mon fils." Et son père le pleura.
Genèse 37, 36Cependant, les Madianites l'avaient vendu en Egypte à Potiphar, eunuque de Pharaon et commandant des gardes.
[...]
Genèse 39, 1Joseph avait donc été emmené en Egypte. Potiphar, eunuque de Pharaon et commandant des gardes, un Egyptien, l'acheta aux Ismaélites qui l'avaient emmené là-bas.
Genèse 39, 2Or Yahvé assista Joseph, à qui tout réussit, et il resta dans la maison de son maître, l'Egyptien.
Genèse 39, 3Comme son maître voyait que Yahvé l'assistait et faisait réussir entre ses mains tout ce qu'il entreprenait,
Genèse 39, 4Joseph trouva grâce à ses yeux: il fut attaché au service du maître, qui l'institua son majordome et lui confia tout ce qui lui appartenait.
Genèse 39, 5Et, à partir du moment où il l'eut préposé à sa maison et à ce qui lui appartenait, Yahvé bénit la maison de l'Egyptien, en considération de Joseph: la bénédiction de Yahvé atteignit tout ce qu'il possédait à la maison et aux champs.
Genèse 39, 6Alors, il abandonna entre les mains de Joseph tout ce qu'il avait et, avec lui, il ne se préoccupa plus de rien, sauf de la nourriture qu'il prenait. Joseph avait une belle prestance et un beau visage.
Genèse 39, 7Il arriva, après ces événements, que la femme de son maître jeta les yeux sur Joseph et dit: "Couche avec moi!"
Genèse 39, 8Mais il refusa et dit à la femme de son maître: "Avec moi, mon maître ne se préoccupe pas de ce qui se passe à la maison et il m'a confié tout ce qui lui appartient.
Genèse 39, 9Lui-même n'est pas plus puissant que moi dans cette maison: il ne m'a rien interdit que toi, parce que tu es sa femme. Comment pourrais-je accomplir un aussi grand mal et pécher contre Dieu ? "
Genèse 39, 10Bien qu'elle parlât à Joseph chaque jour, il ne consentit pas à coucher à son côté, à se donner à elle.
Genèse 39, 11Or, un certain jour, Joseph vint à la maison pour faire son service et il n'y avait là, dans la maison, aucun des domestiques.
Genèse 39, 12La femme le saisit par son vêtement en disant: "Couche avec moi!" mais il abandonna le vêtement entre ses mains, prit la fuite et sortit.
Genèse 39, 13Voyant qu'il avait laissé le vêtement entre ses mains et qu'il s'était enfui dehors,
Genèse 39, 14elle appela ses domestiques et leur dit: "Voyez cela! Il nous a amené un Hébreu pour badiner avec nous! Il m'a approchée pour coucher avec moi, mais j'ai poussé un grand cri,
Genèse 39, 15et en entendant que j'élevais la voix et que j'appelais il a laissé son vêtement près de moi, il a pris la fuite et il est sorti."
Genèse 39, 16Elle déposa le vêtement à côté d'elle en attendant que le maître vint à la maison.
Genèse 39, 17Alors, elle lui dit les mêmes paroles: "L'esclave hébreu que tu nous as amené m'a approchée pour badiner avec moi
Genèse 39, 18et, quand j'ai élevé la voix et appelé, il a laissé son vêtement près de moi et il s'est enfui dehors."
Genèse 39, 19Lorsque le mari entendit ce que lui disait sa femme: "Voilà de quelle manière ton esclave a agi envers moi", sa colère s'enflamma.
Genèse 39, 20Le maître de Joseph le fit saisir et mettre en geôle, là où étaient détenus les prisonniers du roi. Ainsi, il demeura en geôle.
Genèse 39, 21Mais Yahvé assista Joseph, il étendit sur lui sa bonté et lui fit trouver grâce aux yeux du geôlier chef.
Genèse 39, 22Le geôlier chef confia à Joseph tous les détenus qui étaient en geôle; tout ce qui s'y faisait se faisait par lui.
Genèse 39, 23Le geôlier chef ne s'occupait en rien de ce qui lui était confié, parce que Yahvé l'assistait et faisait réussir ce qu'il entreprenait.
Genèse 40, 1Il arriva, après ces événements, que l'échanson du roi d'Egypte et son panetier se rendirent coupables envers leur maître, le roi d'Egypte.
Genèse 40, 2Pharaon s'irrita contre ses deux eunuques, le grand échanson et le grand panetier,
Genèse 40, 3et il les mit aux arrêts chez le commandant des gardes, dans la geôle où Joseph était détenu.
Genèse 40, 4Le commandant des gardes leur adjoignit Joseph pour qu'il les servit et ils restèrent un certain temps aux arrêts.
Genèse 40, 5Or, une même nuit, tous deux eurent un songe ayant pour chacun sa signification, l'échanson et le panetier du roi d'Egypte, qui étaient détenus dans la geôle.
Genèse 40, 6Venant les trouver le matin, Joseph s'aperçut qu'ils étaient maussades
Genèse 40, 7et il demanda aux eunuques de Pharaon qui étaient avec lui aux arrêts chez son maître: "Pourquoi faites-vous mauvais visage aujourd'hui?"
Genèse 40, 8Ils lui répondirent: "Nous avons eu un songe et il n'y a personne pour l'interpréter", Joseph leur dit: "C'est Dieu qui donne l'interprétation; mais racontez-moi donc!"
Genèse 40, 9Le grand échanson raconta à Joseph le songe qu'il avait eu:"J'ai rêvé, dit-il, qu'il y avait devant moi un cep de vigne,
Genèse 40, 10et sur le cep trois sarments: dès qu'il bourgeonna, il monta en fleurs, ses grappes firent mûrir les raisins.
Genèse 40, 11J'avais en main la coupe de Pharaon, je pris les raisins, je les pressai sur la coupe de Pharaon et je mis la coupe dans la main de Pharaon."
Genèse 40, 12Joseph lui dit: "Voici ce que cela signifie: les trois sarments représentent trois jours.
Genèse 40, 13Encore trois jours et Pharaon t'élèvera la tête, et il te rendra ton emploi: tu mettras la coupe de Pharaon en sa main, comme tu avais coutume de faire autrefois où tu étais son échanson.
Genèse 40, 14Souviens-toi de moi, lorsqu'il te sera arrivé du bien, et sois assez bon pour parler de moi à Pharaon, qu'il me fasse sortir de cette maison.
Genèse 40, 15En effet, j'ai été enlevé du pays des Hébreux et ici même je n'ai rien fait pour qu'on me mette en prison."
Genèse 40, 16Le grand panetier vit que c'était une interprétation favorable et il dit à Joseph: "Moi aussi, j'ai rêvé: il y avait trois corbeilles de gâteaux sur ma tête.
Genèse 40, 17Dans la corbeille du dessus, il y avait toutes sortes de pâtisseries que mange Pharaon, mais les oiseaux les mangeaient dans la corbeille, sur ma tête."
Genèse 40, 18Joseph lui répondit ainsi: "Voici ce que cela signifie: les trois corbeilles représentent trois jours.
Genèse 40, 19Encore trois jours et Pharaon t'élèvera la tête, il te pendra au gibet et les oiseaux mangeront la chair de dessus de toi."
Genèse 40, 20Effectivement, le troisième jour, qui était l'anniversaire de Pharaon, celui-ci donna un banquet à tous ses officiers et il relâcha le grand échanson et le grand panetier au milieu de ses officiers.
Genèse 40, 21Il rétablit le grand échanson dans son échansonnerie et celui-ci mit la coupe dans la main de Pharaon;
Genèse 40, 22quant au grand panetier, il le pendit, comme Joseph lui avait expliqué.
Genèse 40, 23Mais le grand échanson ne se souvint pas de Joseph, il l'oublia.
Genèse 41, 1Deux ans après, il advint que Pharaon eut un songe: il se tenait près du Nil
Genèse 41, 2et il vit monter du Nil sept vaches de belle apparence et grasses de chair, qui pâturèrent dans les joncs.
Genèse 41, 3Mais voici que sept autres vaches montèrent du Nil derrière elles, laides d'apparence et maigres de chair, et elles se rangèrent à côté des premières, sur la rive du Nil.
Genèse 41, 4Et les vaches laides d'apparence et maigres de chair dévorèrent les sept vaches grasses et belles d'apparence. Alors Pharaon s'éveilla.
Genèse 41, 5Il se rendormit et eut un second songe: sept épis montaient d'une même tige, gros et beaux.
Genèse 41, 6Mais voici que sept épis grêles et brûlés par le vent d'est poussèrent après eux.
Genèse 41, 7Et les épis grêles engloutirent les sept épis gros et pleins. Alors Pharaon s'éveilla: voilà que c'était un songe !
Genèse 41, 8Au matin, l'esprit troublé, Pharaon fit appeler tous les magiciens et tous les sages d'Egypte et il leur raconta le songe qu'il avait eu, mais personne ne put l'expliquer à Pharaon.
Genèse 41, 9Alors, le grand échanson adressa la parole à Pharaon et dit: "Je dois confesser aujourd'hui mes fautes !
Genèse 41, 10Pharaon s'était irrité contre ses serviteurs et les avait mis aux arrêts chez le commandant des gardes, moi et le grand panetier.
Genèse 41, 11Nous eûmes un songe, la même nuit, lui et moi, mais la signification du songe était différente pour chacun.
Genèse 41, 12Il y avait là avec nous un jeune Hébreu, un esclave du commandant des gardes. Nous lui avons raconté nos songes et il nous les a interprétés: il a interprété le songe de chacun.
Genèse 41, 13Et juste comme il nous l'avait expliqué, ainsi arriva-t-il: je fus rétabli dans mon emploi et l'autre fut pendu."
Genèse 41, 14Alors Pharaon fit appeler Joseph, et on l'amena en hâte de la prison. Il se rasa, changea de vêtements et se présenta devant Pharaon.
Genèse 41, 15Pharaon dit à Joseph: "J'ai eu un songe et personne ne peut l'interpréter. Mais j'ai entendu dire de toi qu'il te suffit d'entendre un songe pour savoir l'interpréter."
Genèse 41, 16Joseph répondit à Pharaon: "Je ne compte pas! C'est Dieu qui donnera à Pharaon une réponse favorable."
Genèse 41, 17Alors Pharaon parla ainsi à Joseph: "Dans mon songe, il me semblait que je me tenais sur la rive du Nil.
Genèse 41, 18Voici que montèrent du Nil sept vaches grasses de chair et belles d'aspect, qui pâturèrent dans les joncs.
Genèse 41, 19Mais voici que sept autres vaches montèrent après elles, efflanquées, très laides d'aspect et maigres de chair, je n'en ai jamais vu d'aussi laides dans tout le pays d'Egypte.
Genèse 41, 20Les vaches maigres et laides dévorèrent les sept premières, les vaches grasses.
Genèse 41, 21Et lorsqu'elles les eurent avalées, on ne s'aperçut pas qu'elles les avaient avalées, car leur apparence était aussi laide qu'au début. Là-dessus, je m'éveillai.
Genèse 41, 22Puis j'ai vu en songe sept épis monter d'une même tige, pleins et beaux.
Genèse 41, 23Mais voici que sept épis desséchés, grêles et brûlés par le vent d'est poussèrent après eux.
Genèse 41, 24Et les épis grêles engloutirent les sept beaux épis. J'ai dit cela aux magiciens mais il n'y a personne qui me donne la réponse."
Genèse 41, 25Joseph dit à Pharaon: "Le Pharaon n'a fait qu'un seul songe: Dieu a annoncé à Pharaon ce qu'il va accomplir.
Genèse 41, 26Les sept belles vaches représentent sept années, et les sept beaux épis représentent sept années, c'est un seul et même songe.
Genèse 41, 27Les sept vaches maigres et laides qui montent ensuite représentent sept années et aussi les sept épis grêles et brûlés par le vent d'est: c'est qu'il y aura sept années de famine.
Genèse 41, 28C'est ce que j'ai dit à Pharaon; Dieu a montré à Pharaon ce qu'il va accomplir:
Genèse 41, 29voici que viennent sept années où il y aura grande abondance dans tout le pays d'Egypte,
Genèse 41, 30puis leur succéderont sept années de famine et on oubliera toute l'abondance dans le pays d'Egypte; la famine épuisera le pays
Genèse 41, 31et l'on ne saura plus ce qu'était l'abondance dans le pays, en face de cette famine qui suivra, car elle sera très dure.
Genèse 41, 32Et si le songe de Pharaon s'est renouvelé deux fois, c'est que la chose est bien décidée de la part de Dieu et que Dieu a hâte de l'accomplir.
Genèse 41, 33"Maintenant, que Pharaon discerne un homme intelligent et sage et qu'il l'établisse sur le pays d'Egypte.
Genèse 41, 34Que Pharaon agisse et qu'il institue des fonctionnaires sur le pays; il imposera au cinquième le pays d'Egypte pendant les sept années d'abondance,
Genèse 41, 35ils ramasseront tous les vivres de ces bonnes années qui viennent, ils emmagasineront le blé sous l'autorité de Pharaon, ils mettront les vivres dans les villes et les y garderont.
Genèse 41, 36vivres serviront de réserve au pays pour les sept années de famine qui s'abattront sur le pays d'Egypte, et le pays ne sera pas exterminé par la famine."
Genèse 41, 37Le discours plut à Pharaon et à tous ses officiers
Genèse 41, 38et Pharaon dit à ses officiers: "Trouverons-nous un homme comme celui-ci, en qui soit l'esprit de Dieu?"
Genèse 41, 39Alors Pharaon dit à Joseph: "Après que Dieu t'a fait connaître tout cela, il n'y a personne d'intelligent et de sage comme toi.
Genèse 41, 40C'est toi qui seras mon maître du palais et tout mon peuple se conformera à tes ordres, je ne te dépasserai que par le trône."
Genèse 41, 41Pharaon dit à Joseph: "Vois: je t'établis sur tout le pays d'Egypte"
Genèse 41, 42et Pharaon ôta son anneau de sa main et le mit à la main de Joseph, il le revêtit d'habits de lin fin et lui passa au coule collier d'or.
Genèse 41, 43Il le fit monter sur le meilleur char qu'il avait après le sien et on criait devant lui "Abrek." Ainsi fut-il établi surtout le pays d'Egypte.
Genèse 41, 44Pharaon dit à Joseph: "Je suis Pharaon, mais sans ta permission personne ne lèvera la main ni le pied dans tout le pays d'Egypte."
Genèse 41, 45Et Pharaon imposa à Joseph le nom de Cophnat-Panéah et il lui donna pour femme Asnat, fille de Poti-Phéra, prêtre d'On. Et Joseph partit pour le pays d'Egypte.
Genèse 41, 46Joseph avait trente ans lorsqu'il se présenta devant Pharaon, roi d'Egypte, et Joseph quitta la présence de Pharaon et parcourut tout le pays d'Egypte.
Genèse 41, 47Pendant les sept années d'abondance, la terre produisit à profusion
Genèse 41, 48et il ramassa tous les vivres des sept années où il y eut abondance au pays d'Egypte et déposa les vivres dans les villes, mettant dans chaque ville les vivres de la campagne environnante.
Genèse 41, 49Joseph emmagasina le blé comme le sable de la mer, en telle quantité qu'on renonça à en faire le compte, car cela dépassait toute mesure.

Haïku

Tel un katana
Ainsi je suis recréé
De l'or le plus pur

lundi 27 juin 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 7

Hasard - mais il paraît que le hasard c'est Dieu qui voyage incognito - j'ai visionné un DVD du Parrain 2 de Francis Ford Coppola quelques jours après la publication de votre nouvel extrait. Or votre extrait est entré en écho avec le début du film. Il commence par l'enterrement du père du jeune Vito âgé d'à peine 10 ans, tué par ordre d'un "Don" du village de Corleone en Sicile. Son père avait été exécuté parce qu'il avait insulté ce parrain. Durant le cortège funèbre, le frère de Vito est également mis à mort par les hommes du "Don". Et pour terminer, Vito voit sa mère se faire assassiner alors qu'elle venait demander grâce au "Don" pour son Vito, le dernier fils qui lui reste. Quant à Vito, il se sauve en courant et échappe aux balles des fusils. Ne pouvant plus rester à Corleone, il s'enfuira avec l'aide de paysans aux Etats-Unis. Là, il deviendra Le Parrain, Don Corleone, chef de l'une de plus puissante famille mafieuse de New York. Et là, ça a fait tilt dans ma tête. Je me suis dit : "comment en ayant vécu ce qu'il a vécu, il aurait pu en être autrement ?" Et puis si le "Don" de son enfance était aussi cruel, qu'avait-il vécu lui aussi ? Et celui qui lui avait fait vivre son enfance, à son tour qu'avait-il vécu ? Et j'ai l'impression qu'on pourrait remonter ainsi jusqu'au début de l'humanité.

Que de gens s'en prennent à leurs parents pour expliquer leur malheur, mais pourquoi ne regarde-t-il pas plus loin ? Freud reproche tout à sa mère, mais pour traiter le problème à fond, il faut aller au fond justement ! remonter de génération en génération pour trouver la cause originelle. Je découvre que je parle comme les chrétiens. Quelle est grande la philosophie chrétienne ! Et avant elle la philosophie juive puisque ce texte est issu du judaïsme. Ce premier péché qui entraîne tout les autres à sa suite, nul ne sait ce qu'il est exactement au delà des symboles du mythe, mais si on veut traiter le mal, la solution est de traiter ce premier péché. Et quelque chose me dit - on baigne dans la culture quoiqu'on dise sur la sécularisation de la société - que nous ne sommes pas loin de la croix du Christ. Un homme que nous aurions mis en croix pour traiter le premier péché ? Mais comment est-ce possible que seul ceci puisse traiter le premier péché ? D'ailleurs il ne semble pas vraiment traité : les mafieux italiens étaient catholiques. Il paraît même qu'ils ne tuaient jamais le vendredi, par respect pour le Christ. Alors comment exalter cette croix, fruit du péché, dans un monde autant dominer par le péché ?

lundi 13 juin 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 6

Genèse 2, 15Yahvé Dieu prit l'homme et l'établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder.
Genèse 2, 16Et Yahvé Dieu fit à l'homme ce commandement: "Tu peux manger de tous les arbres du jardin.
Genèse 2, 17Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas, car, le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort."
Genèse 3, 1Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que Yahvé Dieu avait faits. Il dit à la femme: "Alors, Dieu a dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin?"
Genèse 3, 2La femme répondit au serpent: "Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin.
Genèse 3, 3Mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu adit: Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sous peine de mort."
Genèse 3, 4Le serpent répliqua à la femme: "Pas du tout! Vous ne mourrez pas!
Genèse 3, 5Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal."
Genèse 3, 6La femme vit que l'arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu'il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea.

mardi 31 mai 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 5

Bonjour,

Ce texte fait l'effet d'une douche froide après le précédent, mais c'est tellement vrai ! Je me rappelle lorsque j'étais enfant que je m'étais déjà fait cette réflexion. Mes parents me mettaient dans ma chambre et je me disais que je regrettais ce que j'avais fait. Ce que je regrettais le plus c'est de ne pas avoir réussi à tenir, à rester dans le bon chemin. Pourtant lors de la punition précédente, je m'étais dit que je ne recommencerais plus. Je me l'étais dit sincèrement. Et pof, je n'ai pas pu tenir malgré ma sincérité. Avant de faire mes bêtises, je voyais bien que je déviais, mais je ne pouvais pas faire autrement. C'était bien moi qui déviais, pourtant je ne le voulais pas mais je ne pouvais pas m'empêcher de dévier. Et pour le punition présente, je me refaisais la même promesse. Je disais à nouveau : c'est fini, c'est la dernière fois. Et tout en me disant cela, j'avais comme deux voix à l'intérieur de moi. Une qui était réellement sincère et une autre - que je ne voulais pas écouter, mais je savais qu'elle avait raison - qui disait que cette situation aller recommencer : je quitterai le route droite tout en sachant que ce n'est pas bien, tout en sachant que ce n'est pas dans mon intérêt de la quitter, tout en sachant que je vais être malheureux. Ce sera étrange, comme toujours dans ce cas-là : ce sera bien moi qui quitterai la route. J'aurai tout mon libre-arbitre. Ce sera consciemment. Et pourtant, ce n'est pas ce que je veux.

Aujourd'hui encore je vis cette spirale. Je suis médisant. Après chaque médisance, je me dis jamais plus. Sincèrement. Et cette situation étrange surgit à nouveau où je fais le même constat que Saint Paul. Je recommence à médire, en toute liberté, et pourtant ce n'est pas ce que je veux. Je vis la même chose en étant jaloux des autres.

Cette situation me rend malheureux. Une autre clef pour être heureux serait donc d'arriver à sortir de cette situation où nous ne pouvons pas nous empêcher de quitter le chemin dont nous savons pertinemment qu'il est le bon.

Précédemment, j'ai vu que le chemin pour être heureux passe par une relation avec Dieu juste pour le plaisir d'être en relation avec lui. C'est même là que semble être le bonheur. D'un autre côté, je constate que par ma nature je ne peux pas suivre un chemin que je sais bon. Corolaire : même si mon but est de vivre avec mon Créateur et selon son plan, je vais m'en détourner malgré moi et en même temps en toute conscience et connaissance de choses. Est-ce cela qu'on appelle le péché ? Si c'est cela, je comprends mieux la guerre fait au péché par la chrétiens et je conçois que c'est autre chose qu'une morale bien-pensante de rabat-joie.

Dans l'attente du prochain texte.

vendredi 27 mai 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 4

Romains 7, 18 bVouloir le bien est à ma portée, mais non pas l'accomplir:
Romains 7, 19puisque je ne fais pas le bien que je veux et commets le mal que je ne veux pas.

mercredi 25 mai 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 3

Bonjour,

Ce texte m'inspire que nous sommes des créations de Dieu. Ca a l'air d'une lapalissade, mais je veux dire que cela implique beaucoup de choses. En fait, je ne m'étais jamais posé la question. Quand je crée quelque chose, d'abord cela me fait plaisir. Donc Dieu a dû avoir du plaisir à me créer. Rien que regarder les choses sous ce point de vue, ça fait du bien.

Ensuite quand je crée quelque chose je la crée dans un but précis et cette chose est parfaitement utilisée quand elle est utilisée dans la fonction pour laquelle elle a été créée. Si c'était une chose vivante, je dirais qu'elle est parfaitement épanouie lorsqu'elle est utilisée dans le but que j'avais imaginé pour elle. J'en conclus que Dieu a un projet pour moi et que je serais pleinement épanoui lorsque je réaliserai le projet qu'il a prévu pour moi.

Enfin, je vais aller plus loin qu'une l'analogie avec un objet manufacturé. Nous sommes des êtres vivants tout de même ! Nous sommes des êtres qui tissons des relations avec les autres. Si Dieu m'a créé vivant avec ce besoin irrépressible d'aller vers les autres, c'est peut-être qu'il veut que j'entre en relation avec lui. Le bonheur est sans doute à chercher dans cette relation avec notre créateur. En tout cas, ce texte m'inspire que le bonheur n'est pas possible sans une vraie relation avec lui.

Merci pour votre proposition. Je ne pensais pas qu'un simple passage de la Bible puisse être source d'autant d'inspirations. Je ne sais pas si sera toujours le cas, mais en faisant cet exercice je viens de vivre une véritable élévation de l'âme. Faire ce travail m'a rempli de joie. Je confirme : le bonheur passe par une relation avec notre créateur. Avec cet exercice, j'ai découvert qu'avec Dieu il était possible d'avoir une relation autre que "je veux quelque chose et tu me le donne parce que j'y crois". Je perçois au travers de ma réflexion qu'il est possible d'avoir une relation très riche en faisant comme si Dieu ne pouvait rien faire pour moi tout en sachant qu'il peut tout.

Encore merci et j'ai hâte que vous me proposiez un second texte.

dimanche 22 mai 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 2

Genèse 1, 1Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
Genèse 1, 26Dieu dit: "Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre."
Genèse 1, 27Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.
Genèse 1, 31Dieu vit tout ce qu'il avait fait: cela était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin: sixième jour.

dimanche 15 mai 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 1

Message posté par l'homme qui voulait être heureux :

Bonjour,

J'ai rencontré il y a quelques années un vieux guérisseur à Bali. Je suis allé le consulter par curiosité. Il m'a dit  que j'allais bien sur le plan physique mais que je n'étais pas heureux. Il m'a fait découvrir que ce qui nous arrive est directement lié à notre foi. Il a même une Bible chez lui et m'a montré que Jésus a porté cette grande vérité auprès de ceux qu'il a rencontrés.

En changeant mes croyances et mes façons de penser - mes habitudes mentales en quelque sorte - j'ai pu transformer ma vie, faire le métier qui me plaisait. Sur le plan familial aussi ma vie est une réussite. Pourtant je ne suis pas heureux. Les vagues de dépression, les moments de découragement que j'avais avant, je les ai encore. Les causes de souci de sont pas forcément les même, mais il y en a encore. Des fois je me dis que j'aurais très bien pu garder mon travail précédent : il ne m'épanouissait ni plus, ni moins que le nouveau. Tout ceci n'était qu'une chimère. Je crois que j'ai désiré de tout cœur être photographe parce que justement c'était une situation que je n'avais pas et que j'idéalisais.

En lisant votre blog, j'ai eu l'impression que vous avez vous aussi connu cela et que vous avez franchi une porte, que vous avez surmonté cet état de fait. Le guérisseur de Bali ne m'a montré qu'une phrase de la Bible. Et si finalement ce n'était pas pour rien qu'il y a tout le reste ? Même si je vous l'avoue franchement, l'idée d'une vision du monde qui exalte un supplicié, qui semble aimer la souffrance - ou du moins qui semble montrer qu'il faut se faire souffrir volontairement pour être heureux - ne m'attire pas vraiment. Malgré cela, je perçois que vous avez franchi le mur du bonheur. Voulez-vous bien m'aider ?

Réponse que j'adresse à l'homme qui voulait être heureux :

Bonjour Monsieur,

Il est vrai que j'ai connu la situation dans laquelle vous êtes et que j'en suis sorti. Il est vrai que je pense avoir franchi une étape vers le bonheur mais je ne crois pas qu'on puisse dire que j'ai franchi le mur du bonheur. Je ne crois pas que le bonheur total et définitif soit de ce monde. Pendant longtemps, je me suis révolté contre ce dernier point. Pendant longtemps je me suis dit : "puisqu'il m'est fait selon ma foi, il faut que je casse cette fausse croyance du bonheur total impossible sur Terre pour être heureux." J'ai découvert que tout ceci n'était qu'erreur, "énergie-vore", et était un chemin qui menait tout droit à la dépression. Et pourtant, je crois pouvoir dire que je suis heureux. Vraiment heureux. Du moins, je n'ai jamais été aussi heureux dans ma vie que maintenant. Je me sens, je ne sais pas vous dire... je me sens vivant. Et pourtant entre maintenant où je suis heureux, et il y a plus d'un an où j'étais malheureux, rien n'a changé dans ma vie sur le plan extérieur. Pourtant j'ai prié pour que mon extérieur qui me rendait malheureux - croyais-je - change. Et le Seigneur m'a fait la grâce de ne pas m'exaucer comme je le voulais moi, mais comme Il le voulait Lui. Il m'a offert un nouvel intérieur quand je lui demandais un nouvel extérieur.

Vous savez, nous sommes tous uniques, nous avons chacun notre parcours, et un parcours adapté à l'un de nous ne marche pas forcément auprès d'un autre. Je crois qu'il n'y a qu'un seul maître, notre Créateur, et lui seul peut nous guider. Le premier conseil que je peux vous donner c'est de fuir tout ceux qui vous proposeraient une recette pour être heureux. Je suis persuadé qu'il y a une recette pour chacun d'entre nous et que le Seigneur la dévoile, la modifie et l'adapte au fur et à mesure des bons pas ou des faux pas que nous faisons.

Je suis loin de connaître la Bible, je ne suis pas exégète, je suis un catholique pratiquant comme des centaines de millions mais je veux vous aider car il est impossible de faire autrement quand nous goutons au bonheur du Seigneur. Comme il n'y a qu'un Maître et que je crois que tout son enseignement est contenu dans la Bible, je vais vous aider en ne citant que la Bible. Vous me direz comment le texte résonne en vous et en fonction de la façon dont il résonne, j'essaierais d'en trouver un autre. Mais comme chaque texte résonne différemment pour chacun d'entre nous, j'espère que nous aurons la joie d'avoir des commentaires d'autres internautes qui permettront une plus grande richesse. J'espère aussi que d'autres internautes seront à même de nous proposer des textes. Mais au final, soyez-en sûr, avec le Seigneur pour Maître, vous franchirez les étapes vers le bonheur.

Réponse de l'homme qui voulait être heureux :

Je suis d'accord avec cette façon de procéder.

mercredi 4 mai 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 0

L'homme qui voulait être heureux est un roman de Laurent Gounelle, spécialiste du développement personnel. C'est l'histoire d'un enseignant qui est en vacances à Bali et qui, quelques jours avant son départ, décide d'aller voir un vieux guérisseur sans trop savoir pourquoi. Le diagnostic du guérisseur est clair : la santé du héros est parfaite seulement il n'est pas heureux. Laurent Gounelle - à travers le guérisseur - va livrer quelques trucs étonnamment simples pour mettre le héros sur la voie de bonheur. Trucs qui peuvent bien évidemment profiter au lecteur.

Ces trucs peuvent se ramener à ceci que j'ai déjà largement évoquer dans ce blog : il existe dans l'univers une loi de cause à effet merveilleuse : il nous est fait selon notre foi. L'auteur met bien en avant le fait que le premier promoteur notoirement connu de cette loi soit un certain Jésus de Nazareth.

Et notre enseignant, de comprendre à quel point cette loi est vraie, de changer son regard sur lui, les autres et le monde qui l'entoure et de croire en ses capacités à changer de profession pour s'offrir le métier dans lequel il sera heureux.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui permet de découvrir cette loi à laquelle Jésus invitait et qui a le pouvoir de changer la vie. J'en témoigne. De plus, ce livre n'est pas un cours doctoral mais un roman ce qui permet, je trouve, une approche plus agréable permettant de faire pénétrer la loi dans son cœur en plus que dans sa raison. Je le conseille donc. Mais si vous vous lancez dans la lecture de ce ouvrage, allez jusqu'au bout, autrement dit plus loin que là où le livre s'arrête. Je déconseille absolument de quitter Jésus à ce niveau et de ne pas monter avec lui à Jérusalem. Vous risqueriez de tout perdre. Jésus disait à ses disciples : si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même, qu'il se charge de sa croix chaque jour, et qu'il me suive. Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi, celui-là la sauvera. Que sert donc à l'homme de gagner le monde entier, s'il se perd ou se ruine lui-même ? (Lc 9, 23-25). Et c'est bien là le problème de l'enseignement reçu par l'homme qui voulait être heureux. Il est incomplet. Il n'y a que ce qui plaît au monde. Or le monde est-il heureux ? Je crois que la réponse n'est pas dure à trouver. Pour cet homme qui voulait être heureux, il lui manque le chemin de la croix, scandale pour les Juifs et folie pour les païens. (1 Co 1, 23b). Et scandale aussi pour Monsieur Gounelle, qui laisse suggérer que le pas manquant à de nombreux chrétiens est un pas en arrière loin de cette croix. Je me réfère en disant cela à son second roman Dieu voyage toujours incognito et au personnage de Madame Blanchard : caricature de l'archétype de la grenouille de bénitier, emmerdeuse de service, aimant le crucifix et pas ses prochains. Mais je ne jette aucune pierre à Monsieur Gounelle. Sommes-nous si différent de cet auteur ? En tout cas pas moi, et si en vérité Monsieur Gounelle ne pense pas ce que je viens de décrire, moi je l'ai de toute façon pensé.

Au regard de mon expérience personnelle par rapport à cette loi - là aussi largement développé sur ce blog -, je suis convaincu quand s'en tenant strictement au contenu du livre, le héros va  changer de profession, réussir brillamment, arriver à avoir sa vie rêvée, et pourtant n'en sera pas plus heureux pour autant. Ne serait-ce que parce qu'en évoluant, le roman montre que l'homme qui voulait être heureux se rend bien compte que ce n'est pas la possession d'une voiture de sport qui rend heureux, mais curieusement il n'arrive pas à pousser le raisonnement en remplaçant "voiture de sport" par "boutique connue d'art photographique" ( c'est sa vie rêvée ).

Imaginons. Nous sommes trois ans après que cet homme en quête du bonheur - bref cet homme tout court - est rencontré cet honorable et vénérable sage de Bali L'homme qui voulait être heureux est un photographe de très grande renommée dans la région où il habite. Sa renommé n'est pas volée : il a réellement du talent. Ses photos sont très appréciées pour leur côté artistique. Il s'agit vraiment d'art et pas de style. Elles ne sont pas seulement jolies à regarder, elles dégagent quelque chose. Notre homme, maîtrisant de mieux en mieux la loi de cause à effet de la foi entretenue dans l'esprit, sait que ce talent ne vient pas de lui, mais d'ailleurs. Il a par ailleurs rencontré une femme délicieuse, charmante, faites pour lui, sachant regarder au-delà des apparences. Son foyer est prospère. Il a deux jumeaux : un garçon et une fille qui sont en parfaite santé, bénédictions de sa maison.

Et pourtant, cet homme n'est toujours pas heureux. Alors qu'il a tout pour l'être, il ne l'est pas. Il a comme une dépression latente. Il a comme une sorte d'ennui. Une sorte de : et maintenant que fait-on ? Il se sent comme une roi sans divertissement : un homme plein de misères selon Blaise Pascal. Les gens s'extasiant devant ses photos : au début ça lui chatouillait le bas ventre, maintenant cela ne lui fait plus rien. Heureusement, il a sa famille. Mais il veut autre chose. La famille, c'est un havre de paix qui pour être appréciée doit être le pendant d'une conquêtes menée ailleurs. Sans cela, la famille peut être aussi triste qu'une tombe.

Bref, il se sent un peu revenu sur la case départ à Bali. Pas tout à fait, un peu seulement. Il y a des choses qui ont changées. Il sait que les évènements qui se déroulent autour de lui dépende de sa foi. En alliant cette connaissance à sa raison, il en déduit que des choses transcendantes existent, que ces choses, on peut même dire que c'est Dieu et que quelque part, par leurs croyances juxtaposées, causes premières de tout, les hommes sont tous reliés les uns aux autres. De sa vision du monde, il en déduit même raisonnable que rien n'est impossible. Ou plutôt que tout est possible dans la limite de la croyance disponible. Voilà pour les changements. Mais, il n'est pas plus heureux que lorsqu'il était à Bali.

Imaginons. Cet homme, tombe par hasard sur mon blog et se sent une affinité pour mon expérience : la découverte merveilleuse de la loi de le foi, une vie changeant radicalement, mais une conclusion espérée qui n'est pas au rendez-vous. Nous avons manqué le bonheur. Alors cet homme commence par poster un message sur mon blog. Et je lui répond avec ma connaissance limitée mais mon cœur sincère. C'est ce dialogue imaginaire avec l'homme qui voulait être heureux que je souhaite écrire. Dialogue qui je l'espère permettra à d'autres chercheurs de bonheur de monter avec Jésus jusqu'à Jérusalem, jusqu'à la croix scandaleuse, source de la vie heureuse.

dimanche 23 janvier 2011

Haïku

Levée du soleil
Lumière gratuite au
Carrefour païen

dimanche 16 janvier 2011

Haïku

Quand Jean voit l'Esprit
Il connaît l'Agneau de Dieu
Sauveur du pécheur

Petite fantaisie philosophique. Troisième épisode : les essences mères et les essences filles

(Cliquez sur l'image pour la voir en grand)

dimanche 9 janvier 2011

Haïku

Eaux noires du Jourdain
Au beau Christ plongé dedans
Eau lustrale chrétienne

Petite fantaisie philosophique. Second épisode : les essences

(Cliquez sur l'image pour la voir en grand)

mercredi 5 janvier 2011

Quelle est la différence entre la tradition et le traditionnalisme ?

La tradition est la foi vivante des morts.
Le traditionalisme est la foi morte des vivants.

(Ce n'est pas de moi. Je l'ai entendue il y a quelques années à la radio.)

samedi 1 janvier 2011

Haïku

Adoration
Du Dieux UN et Trois
Or myrrhe encens

Haïku

Eau en vin
Noces de Cana
Vin en Sang

Petite fantaisie philosophique. Premier épisode : les étants.

Je ne suis pas expert en philosophie. Je ne pourrais même pas vous donner une définition exacte des concepts de bases. Mais en regardant avec naïveté des concepts philosophiques, on peut être emporter sur des chemins fascisants.

Quand je parle de naïveté, je veux parler de la candeur des petits enfants qui n'en finissent pas de demander pourquoi. Amateurs de raisonnement logique implacable s'abstenir : nous entrons dans le monde du pourquoi pas et de l'obligation de se demander : qu'est-ce ?

Et au fur et à mesure que nous avancerons, si vous ouvrez bien vos yeux vous finirez peut-être à voir que Dieux ne peut qu'exister et qu'être trinitaire.

Premier épisode : les étants (cliquer sur l'image pour la voir en taille réelle).