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mercredi 30 juin 2010

L'art de prier 5

"Ne vous amassez point de trésors sur la terre, où la mite et le ver consument, où les voleurs percent et cambriolent. Mais amassez-vous des trésors dans le ciel : là, point de mite ni de ver qui consument, point de voleurs qui perforent et cambriolent. Car où est ton trésor, là sera aussi ton cœur." (Mt 6, 19-21).

Ce passage peut d'interpréter comme : "Ce qui compte n'est pas ce que vous avez matériellement, car ce que vous avez matériellement n'a pas le pouvoir de durer en lui-même. Chaque jour de la vie le montre : catastrophe, accident, crise de toutes sortes. Ce qui fait que les choses durent c'est que ces choses sont entretenues dans votre esprit en vertu de loi de cause à effet de la prière. Ainsi dire que ce qui compte n'est pas ce que nous avons matériellement n'est pas un déni de l'abondance matérielle, c'est dire que ce qui compte c'est la cause de l'abondance matérielle qui elle n'est pas matérielle."

Cette parole n'est-elle pas elle aussi une bonne nouvelle comme aucune autre ? En connaissant la cause des choses, plus rien ne vous manquera et la bonne nouvelle c'est que cette cause vous la maîtrisez puisque c'est l'idée entretenue dans votre esprit. Autre conséquence merveilleuse : je n'ai plus besoin d'être méchant envers autrui car je sais (je ne crois pas, je sais) que je manquerai de rien. Plus de raison d'être jaloux. Et ainsi cette nouvelle laissée par Jésus me rend bon. Elle ne me rend pas bon par obligation morale (hou ! la mauvaise bonté qui pave l'enfer), elle me rend bon car je suis dans la joie de la surabondance. Cette bonté est la bonté des saints. Un Saint Martin de Tours laisse son manteau à un pauvre nu car il connaît bien cette loi et sait que son manteau ne lui manquera jamais. Un Saint François d'Assise choisi la pauvreté n'ont pas par masochisme, ni par un état d'esprit : "Dieu accueille au Paradis ceux qui se seront mis volontairement en position d'en chier", mais par plaisir de recevoir chaque jour de Dieu ce qu'il lui faut pour vivre. Et me direz-vous, pourquoi ne vivez pas une vie pauvre comme Saint François d'Assise ? Je vous répondrai : parce que nous sommes chacun de notre espèce propre et que nous n'avons pas les même besoins pour nous épanouir. Un muguet a besoin de beaucoup d'eau, pas l'olivier. Cela ne m'empêche pas de savoir que c'est la foi qui est la cause de toute mon abondance. Comme le dit l'Art : "Il vous est fait selon votre foi." Voilà en résumé superbement bien dit la loi de cause à effet de la prière. C'est grâce à cette loi que ma femme et moi nous sommes installé là où nous sommes parce que l'endroit nous plaisait alors que je n'avais pas d'emploi à cet endroit car je savais qu'il m'est fait selon ma foi et ma foi c'était que j'aurais un travail à cet endroit. Et j'ai effectivement eu un emploi à cet endroit. Cette loi je l'utilise aussi pour élever mes enfants. Ma femme et moi pensons que pour le bien-être des enfants, il vaut mieux une personne au foyer. Ma femme est donc mère au foyer. Un salaire de moins. Chaque mois, mon salaire est dépensé jusqu'au dernier centime. Ce n'est pas grave. Il nous est fait selon notre foi et nous ne manquons de rien. Nous recevons tout ce qu'il faut de cadeaux au moment opportun. Mon salaire augmente au moment opportun. Voyez comme cette bonne nouvelle de l'Art rend libre. Et j'espère que vous appréciez le fait que je ne joue pas sur les mots, sur un quelconque allégorie de la liberté spirituelle. Je parle d'un comportement libre dans notre monde ici et maintenant.

La richesse n'est pas un défaut en soi : ce n'est pas mal que d'être riche. Le problème c'est qu'un riche compte sur sa richesse pour s'en sortir, or sa richesse passera si la source de sa richesse n'est pas sa foi. Or comment en comptant sur sa richesse peut-on accéder à la foi ? En effet, la foi ne grandit que si on s'en sert. Ainsi la richesse vue comme source de tout constitue un cercle vicieux, alors que la foi vue comme source de tout constitue un cercle vertueux qui mène à la richesse en plus de tout le reste que la richesse ne peut offrir : santé, joie, famille, amis, travail épanouissant et le plus sublime de tout : l'adoration de Dieux. Mais ce dernier point, j'ai mis longtemps à le comprendre. Nous y reviendrons.

lundi 28 juin 2010

L'art de prier 4

Avant d'aller plus loin dans la description de mon expérience personnelle, pour bien vous faire comprendre ma façon de voir la prière, je vais procéder à d'autres interprétations de certains passage du sermon sur la montagne. Comme je l'ai écrit tantôt, je ne vais pas répéter ce que tout le monde peut trouver dans la littérature. Je vais le faire uniquement pour donner l'idée générale pour ceux - et c'est bien normal - qui aurait autre chose à faire que de chercher à l'aveugle sans trop savoir quoi chercher d'ailleurs.

1) Nous avons déjà vu : Les béatitudes peuvent s'interpréter comme "vous qui êtes dans la merde, ce n'est pas une fatalité, écoutez la suite, je vais vous montrer comment en sortir !"

2) "Vous avez entendu qu'il a été dit : Œil pour œil et dent pour dent. Eh bien ! moi je vous dis de ne pas tenir tête au méchant : au contraire, quelqu'un te donne-t-il un soufflet sur la jour droite, tends-lui encore l'autre ; veut-il te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui même ton manteau; te requiert-il pour une course d'un mille, fais-en deux avec lui. A qui te demande, donne ; à qui veut t'emprunter, ne tourne pas le dos." Ce passage (Mt 2, 38-42) peut s'interpréter comme : "Aucune personne - absolument aucune - n'a le pouvoir de faire votre malheur. C'est uniquement en réagissant de façon défensive envers une personne que vous lui octroyer le pouvoir de vous faire du mal. Et c'est vous seul qui lui donnez ce pouvoir sur vous, personne d'autre. Au contraire, si vous considérez que l'autre n'a aucun pouvoir de malheur sur vous, vous pouvez bien faire ce qu'il vous demande en étant persuader que de toute façon vous allez vers votre bonheur. En vertu de la loi de cause à effet de la prière, effectivement ce qu'on vous demande ne vous gênera pas le moins du monde. Par contre, si vous vous crispez, la loi de cause à effet de la prière fera que cette personne aura pouvoir pour vous faire beaucoup de malheur." N'est-ce pas là une merveilleuse nouvelle ? Ne peut-on pas dire que cette parole de l'Évangile vous a libéré de toutes les servitudes que d'autres tentent de faire peser sur vous.

A bientôt pour de nouveaux passages tout aussi vivifiant.

lundi 14 juin 2010

L'art de prier 3

En effet, que venais-je de découvrir ? Comme je l'ai dit il s'agit de procéder à une lecture du Sermon sur la montagne selon un certain point de vue (attention point de vue qui n'est pas le seul valable, les Evangiles acceptent-ils seulement un nombre fini de point de vue ?). Avec ce point de vue, les béatitudes signifient "vous qui êtes dans la merde, ce n'est pas une fatalité, écoutez la suite, je vais vous montrer comment en sortir !" Si la prière est la pensée réellement entretenue dans le cœur et l'esprit (et non pas la pensée que nous croyons ou que nous voulions qui soit entretenue), la clef de ce point de vue s'est de considérer que la prière est efficace pour attirer vers le sujet le contenu de sa prière. Ce point de vue considère la loi de la prière comme une loi scientifique. De même que deux masses s'attirent mutuellement en vertu de la loi de la gravitation, une prière attire près du sujet le contenu de celle-ci en vertu de la loi de la prière. Et comme toute loi de la nature, elle vaut pour tous, bon ou méchant - cherchez, l'égalité bon / méchant est clairement dit dans le sermon sur la montagne -. Ainsi s'il y a des méchants qui mènent la belle vie, c'est que leurs prières sont remplies de pensées bonnes vis-à-vis d'eux-même - et peut-être même inconsciemment-, alors que s'il y a des bons qui souffrent, c'est que leurs prières sont remplies de pensées de souffrance vis-à-vis d'eux-même - et là aussi peut-être de façon inconsciente -. Car la prière n'est pas l'exclusivité des croyants, tout le monde prie, mais à l'image de Monsieur Jourdain qui disait de la prose sans le savoir, l'immense majorité des gens prient sans le savoir. De même, il y a des gens qui croient prier alors que le contenu de leur prière réelle est différent de ce qu'ils disent dans leur soi-disante prière. A la fin du discours sur la montagne, ne trouvons-nous pas "Ce n'est pas en me disant : Seigneur, Seigneur, qu'on entrera dans le Royaume des Cieux" ? Et Jésus ne me-t-il pas en garde contre l'hypocrisie - : la différence entre ce qui sort de la bouche et ce qui sort du cœur.

Comme je l'ai déjà dit mon but n'est pas d'enseigner l'art de prier à la place de l'Art lui-même. En avançant dans mon cheminement, je me suis rendu compte qu'il existe énormément d'ouvrage qui aborde la prière de ce point de vue. Mon but n'ai pas de les reprendre, mais d'expliquer mon expérience personnelle. Pourquoi ? Car je pense qu'elle est précieuse comme toute les expériences personnelles. En effet, je suis le seul à connaître mon expérience personnelle et donc le seul à pouvoir l'écrire. Alors que pour l'expérience collective, il y a des gens plus doués que moi qui s'en chargeront.

dimanche 13 juin 2010

L'art de prier 2

Vous me direz : "Comment ! tu ne retiens pas le nom du livre qui a changé ta vie !" Je vous répondrai : "Ce livre a changé ma vie dans le sens où il la mise sur un chemin qui a changé ma vie. Mais ce qui compte c'est ce qu'il y a au bout du chemin. C'est un peu comme si vous aviez changer de pays : vous connaissez le nom de votre nouveau pays, mais vous ne connaissez pas le numéro de toutes les routes que vous avez empruntées et encore moins du numéro du premier échangeur autoroutier."

Voilà, ce livre c'est l'échangeur qui m'a permis d'emprunter la route qui change ma vie (et oui, j'y suis encore - et heureusement).

Qu'y a-t-il dans ce livre ? Ou plutôt, qu'est-ce qui a fait "tilt" pour moi ?

L'auteur part d'un constat, épineux pour qui croit en un Dieu juste, bon et bienveillant : il y a des gens biens qui souffrent comme des damnés et des salauds qui ont la belle vie. L'auteur prétend avoir trouver la réponse (je lui laisse sa prétention, mais cela a aiguiser mon envie de lire ce livre.) Et la réponse, selon ce cher Docteur, est que la cause d'un évènement qui nous arrive trouve son origine dans les pensées entretenues par chacun des sujets pensant que nous sommes. A ce stade, je me suis dit : "En voilà un qui réinvente la méthode Coué". Et pour ce cher Docteur - pas Coué, l'auteur de mon échangeur routier - toute pensée entretenue dans l'esprit est une prière !

Aïe, aïe aïe, dans quoi je suis tombé ? J'étais même étonné que mon grand-père si rigoureux en terme de religion puisse avoir (au moins) un tel livre. Mais je n'étais pas au bout de mes surprises. L'auteur avoue qu'il n'a rien inventé, qu'il ne fait qu'expliciter avec le découpage actuel de conscient et de subconscient ce que quelqu'un a déjà dit mais autrement puisque ces deux concepts étaient inconnus à l'époque. Et ce quelqu'un n'est pas moins que Jésus Christ.

A cet auteur de s'appuyer sur l'évangile pour étayer ces dires. Après lecture, je dois vous avouer, que l'auteur ne me semble pas avoir totalement faux. Pourtant je partais avec un à priori négatif. Je n'ai plus ce livre sous la main, l'auteur fait référence à des passages différents mais ce que j'en ai retenu et de mes lectures a posteriori des évangiles me font dire que le premier sermon sur la montagne dans l'Evangile de Saint Mathieu peut être lu en entier dans cette perspective. Je dois avouer que le résultat est bien plus décapant qu'un vague commentaire béni oui oui.

Vous voulez un exemple : commençons par le commencement : les béatitudes. Si je résume, il y est dit, décliné selon différentes sauces qui ont une saveur pour les lecteurs de l'époque : "Heureux ceux qui sont dans la pire panade, ils vivront un retournement." Et les béatitudes ne sont "que" le commencement du premier sermon sur la montagne. Si je m'efforce d'oublier tout le dolorisme qu'on a tendance à faire dégouliner autour de ce texte - pour le Jésus que je perçois à travers les Evangiles, être dans la panade n'est pas être dans une situation bonne - et si je n'oublie pas que ce texte n'est "que" l'introduction, les béatitudes ne peuvent pas dire autre chose que "vous qui êtes dans la merde, ce n'est pas une fatalité, écoutez la suite, je vais vous montrer comment en sortir !" La réponse pour en sortir, nous y reviendrons, sera la prière.

Voilà comme je suis entré dans la prière : pas par une vague berceuse tellement édulcorée qu'elle en devient écœurante, mais parce que j'avais des problèmes concrets et que je considérais que l'attente d'une réponse après ma mort relevait du foutage de gueule.

samedi 12 juin 2010

L'art de prier 1

Un évènement anodin qui a changé ma vie. J'en suis sûr maintenant, cet évènement n'était pas le fruit du hasard. J'ose le dire, l'Art était à l'œuvre. A la mort de mon grand-père, ma mère me demande si je veux jeter un coup d'œil aux livres de celui-ci avant qu'on ne les bazarde je ne sais trop où. Je refuse. Je n'ai aucune idée des livres que possède mon grand-père et je n'ai pas envie d'aller retourner mettre les pieds dans son ancien appartement de Flamina ZUP Nord de Clermont-Ferrand situé dans une tour en cours de désaffection pour démolition prochaine.
Ma mère s'apprête à partir. Et je ne sais pas pourquoi, je change d'avis. Après tout je trouverais peut-être quelque chose. Mon grand-père s'intéressait à beaucoup de choses. C'était également un catholique extrêmement croyant. Trop traditionaliste à mon goût. C'est pourquoi je pensais ne rien trouver qui puisse m'intéresser. Mais bon, j'avais le sentiment que si je n'y allais pas, j'allais louper quelque chose. Et effectivement c'est ce qui s'est produit.

J'ai trouvé un livre et un seul - le choix se faisant uniquement sur la base du titre - : je n'ai plus le titre exact, ça ressemblait à "Libérer la puissance du subconscient", l'auteur devant avoir un nom approchant Docteur Murphy. A l'époque, je m'intéressais à la sophrologie. Ce titre m'a plu. Je n'aurais jamais imaginé que mon grand-père puisse avoir un tel livre. Je l'ai ouvert, je l'ai lu et ma vie a fondamentalement changé.

jeudi 10 juin 2010

L'art 5

Parmi les œuvres plus importantes, qui sont nombreuses et chacun à sa préférence, je vais en citer une qui me tient particulièrement à cœur. Il s'agit d'une œuvre qui est un art à elle seule. Cette œuvre c'est l'art de prier. Je ne parle pas de n'importe quelle façon de prier. Je parle de l'art de prier qui nous a été enseigné par l'Art lui-même. Pour mon cœur cet enseignement est un véritable chef d'œuvre. En effet, pour moi, cet enseignement a été vécu. Voilà déjà un tour de force extraordinaire. De même que la Joconde suit des yeux son observateur, l'enseignement de l'art de prier fait par l'Art a toujours suivi mon cœur. Corolaire chacun le vit différemment. Mais du coup, chacun le vit. C'est un enseignement vivant. Mon but n'est pas de faire un enseignement sur l'art de prier à la place de l'Art lui-même - ce serait ridicule je vous renvoie vers l'Art pour recevoir son enseignement -, mais j'ai envie de vous dire en quoi cette enseignement fut réellement vécu - pour vous dire que lorsque je dis cela il ne s'agit pas de verbiage. C'est vrai que l'art de prier est beau.

lundi 7 juin 2010

L'art 4

Puisque le Messie est l'Art, il faut nécessairement qu'il laisse des œuvres d'art surpassant toutes les autres. Et c'est le cas. Je vais commencer par citer deux œuvres "tape à l'œil". Ce ne sont pas les plus profondes : je veux dire qu'elles ne sont pas essentielles pour comprendre l'Art, on pourrait sans passer. Mais déjà, le génie employé à la réalisation de ces à-côté, ces œuvres de rien, fait frémir à l'idée de ce qu'il est possible à l'Art lors de la réalisation d'une œuvre maîtresse. Première œuvre : le suaire de Turin, seconde œuvre : les reliques de Lanciano.