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lundi 27 juin 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 7

Hasard - mais il paraît que le hasard c'est Dieu qui voyage incognito - j'ai visionné un DVD du Parrain 2 de Francis Ford Coppola quelques jours après la publication de votre nouvel extrait. Or votre extrait est entré en écho avec le début du film. Il commence par l'enterrement du père du jeune Vito âgé d'à peine 10 ans, tué par ordre d'un "Don" du village de Corleone en Sicile. Son père avait été exécuté parce qu'il avait insulté ce parrain. Durant le cortège funèbre, le frère de Vito est également mis à mort par les hommes du "Don". Et pour terminer, Vito voit sa mère se faire assassiner alors qu'elle venait demander grâce au "Don" pour son Vito, le dernier fils qui lui reste. Quant à Vito, il se sauve en courant et échappe aux balles des fusils. Ne pouvant plus rester à Corleone, il s'enfuira avec l'aide de paysans aux Etats-Unis. Là, il deviendra Le Parrain, Don Corleone, chef de l'une de plus puissante famille mafieuse de New York. Et là, ça a fait tilt dans ma tête. Je me suis dit : "comment en ayant vécu ce qu'il a vécu, il aurait pu en être autrement ?" Et puis si le "Don" de son enfance était aussi cruel, qu'avait-il vécu lui aussi ? Et celui qui lui avait fait vivre son enfance, à son tour qu'avait-il vécu ? Et j'ai l'impression qu'on pourrait remonter ainsi jusqu'au début de l'humanité.

Que de gens s'en prennent à leurs parents pour expliquer leur malheur, mais pourquoi ne regarde-t-il pas plus loin ? Freud reproche tout à sa mère, mais pour traiter le problème à fond, il faut aller au fond justement ! remonter de génération en génération pour trouver la cause originelle. Je découvre que je parle comme les chrétiens. Quelle est grande la philosophie chrétienne ! Et avant elle la philosophie juive puisque ce texte est issu du judaïsme. Ce premier péché qui entraîne tout les autres à sa suite, nul ne sait ce qu'il est exactement au delà des symboles du mythe, mais si on veut traiter le mal, la solution est de traiter ce premier péché. Et quelque chose me dit - on baigne dans la culture quoiqu'on dise sur la sécularisation de la société - que nous ne sommes pas loin de la croix du Christ. Un homme que nous aurions mis en croix pour traiter le premier péché ? Mais comment est-ce possible que seul ceci puisse traiter le premier péché ? D'ailleurs il ne semble pas vraiment traité : les mafieux italiens étaient catholiques. Il paraît même qu'ils ne tuaient jamais le vendredi, par respect pour le Christ. Alors comment exalter cette croix, fruit du péché, dans un monde autant dominer par le péché ?

lundi 13 juin 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 6

Genèse 2, 15Yahvé Dieu prit l'homme et l'établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder.
Genèse 2, 16Et Yahvé Dieu fit à l'homme ce commandement: "Tu peux manger de tous les arbres du jardin.
Genèse 2, 17Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas, car, le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort."
Genèse 3, 1Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que Yahvé Dieu avait faits. Il dit à la femme: "Alors, Dieu a dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin?"
Genèse 3, 2La femme répondit au serpent: "Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin.
Genèse 3, 3Mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu adit: Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sous peine de mort."
Genèse 3, 4Le serpent répliqua à la femme: "Pas du tout! Vous ne mourrez pas!
Genèse 3, 5Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal."
Genèse 3, 6La femme vit que l'arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu'il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea.