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mardi 31 mai 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 5

Bonjour,

Ce texte fait l'effet d'une douche froide après le précédent, mais c'est tellement vrai ! Je me rappelle lorsque j'étais enfant que je m'étais déjà fait cette réflexion. Mes parents me mettaient dans ma chambre et je me disais que je regrettais ce que j'avais fait. Ce que je regrettais le plus c'est de ne pas avoir réussi à tenir, à rester dans le bon chemin. Pourtant lors de la punition précédente, je m'étais dit que je ne recommencerais plus. Je me l'étais dit sincèrement. Et pof, je n'ai pas pu tenir malgré ma sincérité. Avant de faire mes bêtises, je voyais bien que je déviais, mais je ne pouvais pas faire autrement. C'était bien moi qui déviais, pourtant je ne le voulais pas mais je ne pouvais pas m'empêcher de dévier. Et pour le punition présente, je me refaisais la même promesse. Je disais à nouveau : c'est fini, c'est la dernière fois. Et tout en me disant cela, j'avais comme deux voix à l'intérieur de moi. Une qui était réellement sincère et une autre - que je ne voulais pas écouter, mais je savais qu'elle avait raison - qui disait que cette situation aller recommencer : je quitterai le route droite tout en sachant que ce n'est pas bien, tout en sachant que ce n'est pas dans mon intérêt de la quitter, tout en sachant que je vais être malheureux. Ce sera étrange, comme toujours dans ce cas-là : ce sera bien moi qui quitterai la route. J'aurai tout mon libre-arbitre. Ce sera consciemment. Et pourtant, ce n'est pas ce que je veux.

Aujourd'hui encore je vis cette spirale. Je suis médisant. Après chaque médisance, je me dis jamais plus. Sincèrement. Et cette situation étrange surgit à nouveau où je fais le même constat que Saint Paul. Je recommence à médire, en toute liberté, et pourtant ce n'est pas ce que je veux. Je vis la même chose en étant jaloux des autres.

Cette situation me rend malheureux. Une autre clef pour être heureux serait donc d'arriver à sortir de cette situation où nous ne pouvons pas nous empêcher de quitter le chemin dont nous savons pertinemment qu'il est le bon.

Précédemment, j'ai vu que le chemin pour être heureux passe par une relation avec Dieu juste pour le plaisir d'être en relation avec lui. C'est même là que semble être le bonheur. D'un autre côté, je constate que par ma nature je ne peux pas suivre un chemin que je sais bon. Corolaire : même si mon but est de vivre avec mon Créateur et selon son plan, je vais m'en détourner malgré moi et en même temps en toute conscience et connaissance de choses. Est-ce cela qu'on appelle le péché ? Si c'est cela, je comprends mieux la guerre fait au péché par la chrétiens et je conçois que c'est autre chose qu'une morale bien-pensante de rabat-joie.

Dans l'attente du prochain texte.

vendredi 27 mai 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 4

Romains 7, 18 bVouloir le bien est à ma portée, mais non pas l'accomplir:
Romains 7, 19puisque je ne fais pas le bien que je veux et commets le mal que je ne veux pas.

mercredi 25 mai 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 3

Bonjour,

Ce texte m'inspire que nous sommes des créations de Dieu. Ca a l'air d'une lapalissade, mais je veux dire que cela implique beaucoup de choses. En fait, je ne m'étais jamais posé la question. Quand je crée quelque chose, d'abord cela me fait plaisir. Donc Dieu a dû avoir du plaisir à me créer. Rien que regarder les choses sous ce point de vue, ça fait du bien.

Ensuite quand je crée quelque chose je la crée dans un but précis et cette chose est parfaitement utilisée quand elle est utilisée dans la fonction pour laquelle elle a été créée. Si c'était une chose vivante, je dirais qu'elle est parfaitement épanouie lorsqu'elle est utilisée dans le but que j'avais imaginé pour elle. J'en conclus que Dieu a un projet pour moi et que je serais pleinement épanoui lorsque je réaliserai le projet qu'il a prévu pour moi.

Enfin, je vais aller plus loin qu'une l'analogie avec un objet manufacturé. Nous sommes des êtres vivants tout de même ! Nous sommes des êtres qui tissons des relations avec les autres. Si Dieu m'a créé vivant avec ce besoin irrépressible d'aller vers les autres, c'est peut-être qu'il veut que j'entre en relation avec lui. Le bonheur est sans doute à chercher dans cette relation avec notre créateur. En tout cas, ce texte m'inspire que le bonheur n'est pas possible sans une vraie relation avec lui.

Merci pour votre proposition. Je ne pensais pas qu'un simple passage de la Bible puisse être source d'autant d'inspirations. Je ne sais pas si sera toujours le cas, mais en faisant cet exercice je viens de vivre une véritable élévation de l'âme. Faire ce travail m'a rempli de joie. Je confirme : le bonheur passe par une relation avec notre créateur. Avec cet exercice, j'ai découvert qu'avec Dieu il était possible d'avoir une relation autre que "je veux quelque chose et tu me le donne parce que j'y crois". Je perçois au travers de ma réflexion qu'il est possible d'avoir une relation très riche en faisant comme si Dieu ne pouvait rien faire pour moi tout en sachant qu'il peut tout.

Encore merci et j'ai hâte que vous me proposiez un second texte.

dimanche 22 mai 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 2

Genèse 1, 1Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
Genèse 1, 26Dieu dit: "Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre."
Genèse 1, 27Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.
Genèse 1, 31Dieu vit tout ce qu'il avait fait: cela était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin: sixième jour.

dimanche 15 mai 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 1

Message posté par l'homme qui voulait être heureux :

Bonjour,

J'ai rencontré il y a quelques années un vieux guérisseur à Bali. Je suis allé le consulter par curiosité. Il m'a dit  que j'allais bien sur le plan physique mais que je n'étais pas heureux. Il m'a fait découvrir que ce qui nous arrive est directement lié à notre foi. Il a même une Bible chez lui et m'a montré que Jésus a porté cette grande vérité auprès de ceux qu'il a rencontrés.

En changeant mes croyances et mes façons de penser - mes habitudes mentales en quelque sorte - j'ai pu transformer ma vie, faire le métier qui me plaisait. Sur le plan familial aussi ma vie est une réussite. Pourtant je ne suis pas heureux. Les vagues de dépression, les moments de découragement que j'avais avant, je les ai encore. Les causes de souci de sont pas forcément les même, mais il y en a encore. Des fois je me dis que j'aurais très bien pu garder mon travail précédent : il ne m'épanouissait ni plus, ni moins que le nouveau. Tout ceci n'était qu'une chimère. Je crois que j'ai désiré de tout cœur être photographe parce que justement c'était une situation que je n'avais pas et que j'idéalisais.

En lisant votre blog, j'ai eu l'impression que vous avez vous aussi connu cela et que vous avez franchi une porte, que vous avez surmonté cet état de fait. Le guérisseur de Bali ne m'a montré qu'une phrase de la Bible. Et si finalement ce n'était pas pour rien qu'il y a tout le reste ? Même si je vous l'avoue franchement, l'idée d'une vision du monde qui exalte un supplicié, qui semble aimer la souffrance - ou du moins qui semble montrer qu'il faut se faire souffrir volontairement pour être heureux - ne m'attire pas vraiment. Malgré cela, je perçois que vous avez franchi le mur du bonheur. Voulez-vous bien m'aider ?

Réponse que j'adresse à l'homme qui voulait être heureux :

Bonjour Monsieur,

Il est vrai que j'ai connu la situation dans laquelle vous êtes et que j'en suis sorti. Il est vrai que je pense avoir franchi une étape vers le bonheur mais je ne crois pas qu'on puisse dire que j'ai franchi le mur du bonheur. Je ne crois pas que le bonheur total et définitif soit de ce monde. Pendant longtemps, je me suis révolté contre ce dernier point. Pendant longtemps je me suis dit : "puisqu'il m'est fait selon ma foi, il faut que je casse cette fausse croyance du bonheur total impossible sur Terre pour être heureux." J'ai découvert que tout ceci n'était qu'erreur, "énergie-vore", et était un chemin qui menait tout droit à la dépression. Et pourtant, je crois pouvoir dire que je suis heureux. Vraiment heureux. Du moins, je n'ai jamais été aussi heureux dans ma vie que maintenant. Je me sens, je ne sais pas vous dire... je me sens vivant. Et pourtant entre maintenant où je suis heureux, et il y a plus d'un an où j'étais malheureux, rien n'a changé dans ma vie sur le plan extérieur. Pourtant j'ai prié pour que mon extérieur qui me rendait malheureux - croyais-je - change. Et le Seigneur m'a fait la grâce de ne pas m'exaucer comme je le voulais moi, mais comme Il le voulait Lui. Il m'a offert un nouvel intérieur quand je lui demandais un nouvel extérieur.

Vous savez, nous sommes tous uniques, nous avons chacun notre parcours, et un parcours adapté à l'un de nous ne marche pas forcément auprès d'un autre. Je crois qu'il n'y a qu'un seul maître, notre Créateur, et lui seul peut nous guider. Le premier conseil que je peux vous donner c'est de fuir tout ceux qui vous proposeraient une recette pour être heureux. Je suis persuadé qu'il y a une recette pour chacun d'entre nous et que le Seigneur la dévoile, la modifie et l'adapte au fur et à mesure des bons pas ou des faux pas que nous faisons.

Je suis loin de connaître la Bible, je ne suis pas exégète, je suis un catholique pratiquant comme des centaines de millions mais je veux vous aider car il est impossible de faire autrement quand nous goutons au bonheur du Seigneur. Comme il n'y a qu'un Maître et que je crois que tout son enseignement est contenu dans la Bible, je vais vous aider en ne citant que la Bible. Vous me direz comment le texte résonne en vous et en fonction de la façon dont il résonne, j'essaierais d'en trouver un autre. Mais comme chaque texte résonne différemment pour chacun d'entre nous, j'espère que nous aurons la joie d'avoir des commentaires d'autres internautes qui permettront une plus grande richesse. J'espère aussi que d'autres internautes seront à même de nous proposer des textes. Mais au final, soyez-en sûr, avec le Seigneur pour Maître, vous franchirez les étapes vers le bonheur.

Réponse de l'homme qui voulait être heureux :

Je suis d'accord avec cette façon de procéder.

mercredi 4 mai 2011

Dialogue avec l'homme qui voulait être heureux - 0

L'homme qui voulait être heureux est un roman de Laurent Gounelle, spécialiste du développement personnel. C'est l'histoire d'un enseignant qui est en vacances à Bali et qui, quelques jours avant son départ, décide d'aller voir un vieux guérisseur sans trop savoir pourquoi. Le diagnostic du guérisseur est clair : la santé du héros est parfaite seulement il n'est pas heureux. Laurent Gounelle - à travers le guérisseur - va livrer quelques trucs étonnamment simples pour mettre le héros sur la voie de bonheur. Trucs qui peuvent bien évidemment profiter au lecteur.

Ces trucs peuvent se ramener à ceci que j'ai déjà largement évoquer dans ce blog : il existe dans l'univers une loi de cause à effet merveilleuse : il nous est fait selon notre foi. L'auteur met bien en avant le fait que le premier promoteur notoirement connu de cette loi soit un certain Jésus de Nazareth.

Et notre enseignant, de comprendre à quel point cette loi est vraie, de changer son regard sur lui, les autres et le monde qui l'entoure et de croire en ses capacités à changer de profession pour s'offrir le métier dans lequel il sera heureux.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui permet de découvrir cette loi à laquelle Jésus invitait et qui a le pouvoir de changer la vie. J'en témoigne. De plus, ce livre n'est pas un cours doctoral mais un roman ce qui permet, je trouve, une approche plus agréable permettant de faire pénétrer la loi dans son cœur en plus que dans sa raison. Je le conseille donc. Mais si vous vous lancez dans la lecture de ce ouvrage, allez jusqu'au bout, autrement dit plus loin que là où le livre s'arrête. Je déconseille absolument de quitter Jésus à ce niveau et de ne pas monter avec lui à Jérusalem. Vous risqueriez de tout perdre. Jésus disait à ses disciples : si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même, qu'il se charge de sa croix chaque jour, et qu'il me suive. Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi, celui-là la sauvera. Que sert donc à l'homme de gagner le monde entier, s'il se perd ou se ruine lui-même ? (Lc 9, 23-25). Et c'est bien là le problème de l'enseignement reçu par l'homme qui voulait être heureux. Il est incomplet. Il n'y a que ce qui plaît au monde. Or le monde est-il heureux ? Je crois que la réponse n'est pas dure à trouver. Pour cet homme qui voulait être heureux, il lui manque le chemin de la croix, scandale pour les Juifs et folie pour les païens. (1 Co 1, 23b). Et scandale aussi pour Monsieur Gounelle, qui laisse suggérer que le pas manquant à de nombreux chrétiens est un pas en arrière loin de cette croix. Je me réfère en disant cela à son second roman Dieu voyage toujours incognito et au personnage de Madame Blanchard : caricature de l'archétype de la grenouille de bénitier, emmerdeuse de service, aimant le crucifix et pas ses prochains. Mais je ne jette aucune pierre à Monsieur Gounelle. Sommes-nous si différent de cet auteur ? En tout cas pas moi, et si en vérité Monsieur Gounelle ne pense pas ce que je viens de décrire, moi je l'ai de toute façon pensé.

Au regard de mon expérience personnelle par rapport à cette loi - là aussi largement développé sur ce blog -, je suis convaincu quand s'en tenant strictement au contenu du livre, le héros va  changer de profession, réussir brillamment, arriver à avoir sa vie rêvée, et pourtant n'en sera pas plus heureux pour autant. Ne serait-ce que parce qu'en évoluant, le roman montre que l'homme qui voulait être heureux se rend bien compte que ce n'est pas la possession d'une voiture de sport qui rend heureux, mais curieusement il n'arrive pas à pousser le raisonnement en remplaçant "voiture de sport" par "boutique connue d'art photographique" ( c'est sa vie rêvée ).

Imaginons. Nous sommes trois ans après que cet homme en quête du bonheur - bref cet homme tout court - est rencontré cet honorable et vénérable sage de Bali L'homme qui voulait être heureux est un photographe de très grande renommée dans la région où il habite. Sa renommé n'est pas volée : il a réellement du talent. Ses photos sont très appréciées pour leur côté artistique. Il s'agit vraiment d'art et pas de style. Elles ne sont pas seulement jolies à regarder, elles dégagent quelque chose. Notre homme, maîtrisant de mieux en mieux la loi de cause à effet de la foi entretenue dans l'esprit, sait que ce talent ne vient pas de lui, mais d'ailleurs. Il a par ailleurs rencontré une femme délicieuse, charmante, faites pour lui, sachant regarder au-delà des apparences. Son foyer est prospère. Il a deux jumeaux : un garçon et une fille qui sont en parfaite santé, bénédictions de sa maison.

Et pourtant, cet homme n'est toujours pas heureux. Alors qu'il a tout pour l'être, il ne l'est pas. Il a comme une dépression latente. Il a comme une sorte d'ennui. Une sorte de : et maintenant que fait-on ? Il se sent comme une roi sans divertissement : un homme plein de misères selon Blaise Pascal. Les gens s'extasiant devant ses photos : au début ça lui chatouillait le bas ventre, maintenant cela ne lui fait plus rien. Heureusement, il a sa famille. Mais il veut autre chose. La famille, c'est un havre de paix qui pour être appréciée doit être le pendant d'une conquêtes menée ailleurs. Sans cela, la famille peut être aussi triste qu'une tombe.

Bref, il se sent un peu revenu sur la case départ à Bali. Pas tout à fait, un peu seulement. Il y a des choses qui ont changées. Il sait que les évènements qui se déroulent autour de lui dépende de sa foi. En alliant cette connaissance à sa raison, il en déduit que des choses transcendantes existent, que ces choses, on peut même dire que c'est Dieu et que quelque part, par leurs croyances juxtaposées, causes premières de tout, les hommes sont tous reliés les uns aux autres. De sa vision du monde, il en déduit même raisonnable que rien n'est impossible. Ou plutôt que tout est possible dans la limite de la croyance disponible. Voilà pour les changements. Mais, il n'est pas plus heureux que lorsqu'il était à Bali.

Imaginons. Cet homme, tombe par hasard sur mon blog et se sent une affinité pour mon expérience : la découverte merveilleuse de la loi de le foi, une vie changeant radicalement, mais une conclusion espérée qui n'est pas au rendez-vous. Nous avons manqué le bonheur. Alors cet homme commence par poster un message sur mon blog. Et je lui répond avec ma connaissance limitée mais mon cœur sincère. C'est ce dialogue imaginaire avec l'homme qui voulait être heureux que je souhaite écrire. Dialogue qui je l'espère permettra à d'autres chercheurs de bonheur de monter avec Jésus jusqu'à Jérusalem, jusqu'à la croix scandaleuse, source de la vie heureuse.