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Bon grain et ivraie
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Entends [IHVH] t'inspirer.

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jeudi 7 janvier 2010

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Alors nos Seigneurs, Jésus Christ [IHVH], me dit : « Ludovic, tu acceptes de t’en remettre à moi, alors je vais m’occuper de toi. Voici que les égyptiens vont s’embourber dans le sable, ils seront coincés au moment où la mer se refermera sur eux. Ils seront engloutis et périront. Pour ce qui te concerne, je viendrai te chercher sous les eaux et te ramènerai sur la terre ferme du côté libre. Ni rien, ni personne, de visible ou d’invisible ne t’empêchera plus de nous adorer, vos Créateurs, le Père [IHVH], vos Sauveurs, moi, le Fils [IHVH], vos Défenseurs, l’Esprit Saint [IHVH], vos Dieux, L’UN [IHVH] ».
Alors je réponds : « Je suis plein de reconnaissance, mon Seigneurs. Je te remercie de m’offrir ton pardon. Je m’offre à ta parole.»

lundi 4 janvier 2010

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Je suis totalement impuissant. Mes mains sont croisées dans mon dos solidement attachées par une corde. Cette très longue corde entrave aussi mes bras maintenus plaqués contre mon corps. Elle lie également mes deux jambes l’une contre l’autre depuis les cuisses jusqu’aux chevilles. Cette corde est extrêmement serrée et me fait souffrir. Mais ce qui me fait le plus souffrir ce n’est pas d’être ligoté de la sorte. C’est d’avoir les yeux bandés car je ne peux plus regarder mon objectif. Si je me suis fait capturer, c’est uniquement de ma faute. Tant que je gardais les yeux fixés sur ma volonté d’être libre pour adorer, Nos Seigneurs, L’UN [IHVH], je traversais le camp ennemi sans encombre. Or j’ai regardé à côté, librement.
Erreur fatale ! Cela a suffit à ma chute. Après avoir volontairement regardé ailleurs, je ne suis plus libre de regarder où je veux. Si je pouvais regarder à nouveau vers mon objectif, Nos Seigneurs, L’UN [IHVH], viendrait me relever. Mais je ne suis plus libre de porter mon regard où je veux.

A ce moment, ne sachant que faire, ne pouvant rien faire, je me souviens - ou je découvre je ne saurais dire – qu’il y a une parole à l’intérieur de mon corps. Cette parole a la faculté de créer tout ce qu’elle dit. Un jour, cette parole a dit : « Que la lumière soit ». Et la lumière fut. Un autre jour, elle a dit : « Que paraisse la terre ferme » et la terre ferme est apparue. Cette parole à l’intérieur de mon corps est le Corps et le Sang de Nos Seigneurs, Jésus Christ [IHVH], reçus quand j’ai communié.
Alors je m’adresse à cette parole par laquelle tout c’est fait : « J’aurais pu dire : je franchis le camp ennemi sans encombre et je parviens de l’autre côté, libre. Seulement, je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas pu le dire. Il a fallu que je raconte une histoire de chute et d’échec. Ce n’est pas ce que je voulais dire au départ, mais c’est finalement ce j’ai dit. Alors, je m’en remets à toi, parole créatrice. Raconte la fin de l’histoire pour moi. Moi je ne peux pas raconter ce que je voudrais raconter. Alors sois l’écrivain de ma vie. Je m’en remets à toi, tu es ma seule issue. »

samedi 2 janvier 2010

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Je vivais en sécurité grâce à Nos Seigneurs, L’UN [IHVH]. Je priais, il exauçait mes prières. Or un jour, Nos Seigneurs, L’UN [IHVH], me dit : « Ludovic, n’es-tu pas fatigué de prier sans cesse pour ta sécurité ? Tu crois vivre en paix grâce à moi, or en fait tu passes ton énergie à repousser toutes les attaques dirigées contre ta maison. Tu vis dans un îlot de lumière entouré d’obscurité. Tu passes toute ton énergie à éviter que l’obscurité t’envahisse. Certes, je suis un rempart sûr, mais tu serais bien plus heureux  si tu utilisais ton énergie à me louer plutôt qu’à m’utiliser comme rempart. Alors, voilà ce que je te propose, Ludovic, n’entretient plus ton rempart, quitte ton îlot de lumière et traverse l’obscurité qui te fait si peur. Une fois de l’autre côté de l’obscurité, elle ne t’entourera plus, tu n’aura plus besoin de rempart, tu seras libre pour utiliser ton esprit à m’adorer. »

Je répondis : « Seigneurs, je vais essayer. Mais cela fait tellement longtemps que je te prie pour ma sécurité, ma tranquillité, mon bonheur, pour les miens, mais aussi pour ceux de ma famille, ceux des gens que j’aime et même pour ceux des gens que je n’aime pas que c’est comme un réflexe, c’est comme toute une partie de moi qui fonctionne comme cela. Mais je vais essayer car j’ai confiance en toi. Je sais que je ne serais pas seul dans l’obscurité. Je sais que tu seras mon guide et je crois que tu es un guide sûr aussi sûr que lorsque je t’utilisais comme… . Pardon, Seigneurs, j’ai dit ‘’ t’utilisais ‘’. C’est vrai Seigneurs, pendant toute ces années je t’ai utilisé comme un objet. Un objet dont le mode d’emploi serait de le prier pour qu’il exauce ses désirs. Oh, cela marche bien ! Là n’est pas le problème. Le problème est que jusqu’à ce jour je n’ai pas compris que tu le faisais car je compte pour toi, car j’ai du prix à tes yeux et que tu m’aimes. Alors oui, Seigneurs, j’accepte de traverse l’obscurité, car tu es digne d’être adorer et que je veux être libre pour pouvoir le faire. »

Et je suis parti dans l’obscurité. Physiquement, je n’ai pas bougé d’un pouce. J’ai juste laissé les évènements se dérouler autour de moi sans dire à la moindre occasion : « Oh là là mon Dieux, il m’arrive ça, il m’arrive ça, oh là là, j’ai peur, j’ai peur, aide-moi, viens à mon secours. » Les évènements se déroulaient et je gardais les yeux fixés sur ma volonté d’être libre pour t’adorer. J’étais dans l’obscurité car ne plus prier pour influer sur le cours des évènements, accepter les évènements comme ils sont, quand on a le réflexe de faire le contraire, c’est une véritable mort à ses habitudes, et cela fait peur. Des fois, je me disais : « Tu es maso, Ludovic, tu a la chance de connaître Nos Seigneurs, L’UN [IHVH], il t’aide quand tu l’appelle et volontairement tu ne l’appelle plus. » Mais je gardais les yeux fixés sur ma volonté d’être libre pour l’adorer. Et je me rappelais que lorsque j’appelais Nos Seigneurs, L’UN [IHVH], je le considérais comme un objet utilitaire. Alors je répondais : « Non, tu n’es pas maso. Tu n’as pas abandonné volontairement ton Dieux. Car vouloir être libre pour l’adorer est ta nouvelle prière. Tu comptes encore sur lui, mais cette fois-ci, ta relation avec lui est différente. Elle est plus belle car elle est faite d’amour réciproque. »

Et c’est ainsi qu’au milieu de l’obscurité, je marchais dans la lumière. En gardant mes yeux fixés sur ma volonté d’être libre pour adorer Nos Seigneurs, L’UN [IHVH], je me sentais en paix, réellement, je savais que j’avançais vers la vraie paix, le vrai bonheur. Je savais que tout ce pour quoi je priais auparavant viendrait en plus automatiquement sans que j’aie à m’en soucier. Le bonheur n’était plus la conséquence de ce pour quoi je priais, mais la cause. Mais peut-importe, désormais je ne m’en souciais plus, ce que je voulais c’était être libre pour adorer Nos Seigneurs, L’UN [IHVH]. Je marchais ainsi dans la lumière au milieu de l’obscurité. Je me voyais comme le peuple d’Israël traversant la mer rouge à pieds secs.

Je me sentais devenir invincible. Rien ne serait plus jamais comme avant. Or je n’avais pas encore expérimenté la phrase de Saint Paul : « C’est lorsque je suis fort que je suis faible. » Je me laissais griser et j’en arrivais à oublier que j’étais encore au milieu de la mer et qu’il y avait les égyptiens à mes trousses. Dans ma griserie, mes yeux s’étaient détournés de ma volonté d’être libre pour adorer Nos Seigneurs, L’UN [IHVH].  Je n’y prêtais plus garde et un égyptien m’a attrapé dans son lasso et m’a solidement ligoté à l’arrière de son char.